Les drones ont été repérés par les équipes de protection des sites, principalement au cours de la semaine du 13 au 20 octobre, en général la nuit ou tôt le matin.
Le premier survol "d'un aéronef assimilable à un drone" a été détecté le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère), selon EDF.
Les autres survols ont eu lieu au-dessus des centrales de Gravelines (Nord), Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes) et de Nogent-sur-Seine (Aube).
Le site du Commissariat à l'énergie atomique de Saclay (Essonne) a également été survolé.
Selon Greenpeace, qui "nie toute implication"; "les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d'une opération de grande envergure".
EDF n'avait pas communiqué globalement sur ces incidents jusqu'à mercredi, mais avait annoncé au coup par coup les dépôts de plainte sur les sites internet de chacune des centrales.
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. L'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF.