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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 15:08

Le décor à l’entrée de l’usine Tecsom, à Glaire, n’a pas changé, même au lendemain de l’invalidation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de G Groupe X par l’unité territoriale de la Direccte de Charleville. Les cendres de plaquettes et de moquettes fument. Les grévistes se retrouvent toujours sous leur barnum de fortune. «Les 50 000 € de prime supralégale pour les employés licenciés sont la condition pour lever le piquet de grève».

Pas question de se reposer sur cette première «victoire» : la phase des négociations pour redéfinir le contenu du PSE est entamée. Aujourd’hui, les différents syndicats ont rendez-vous avec l’administrateur judiciaire. Demain, une réunion du CE obligatoire se tiendra pour la mise en forme du PSE. «Nous avons jusqu’à jeudi pour négocier. Puis la Direccte a jusqu’à mardi pour l’homologuer, l’invalider ou ne pas se prononcer ce qui le validerait de fait».

La CFDT et CFE-CGC partent confiants pour inclure leurs revendications dans le nouveau contenu. «Nous avons eu le PDG de G groupe X au téléphone. Il a affirmé avoir donné la consigne au représentant du repreneur de ne pas s’opposer aux départs volontaires dans le cadre du PSE». Elles affirment qu’il est possible d’ajouter des clauses de mobilité, d’aide à la création d’entreprise, etc. ainsi qu’une prime supralégale de 10 000 €, en s’appuyant sur un fonds interne à l’entreprise de 600 000 €.

10 000 € de primes supralégales, ce n’est pas assez pour FO et la CGT. «Nous avons déposé un dossier en sous-préfecture dans lequel nous expliquons qu’ils peuvent financer les primes supralégales sans que cela coûte un rond à la collectivité. On ne comprendrait pas qu’on ne nous prenne pas au sérieux».

Loin des menaces de faire sauter une citerne de gaz ou bloquer les trains, c’est maintenant en coulisse qu’une partie de l’avenir de Tecsom se joue.

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