Depuis plusieurs semaines, la lutte des ouvrier-ères de la Redoute s'intensifie. Après les premiers
débrayages et les manifestations qui ont suivi l'annonce du PSE (plan de suppression des emplois et non de «sauvegarde») début janvier, les actions tendent à se radicaliser comme lors du blocage
du site logistique de la Martinoire à Wattrelos. Les «Redoutables» comme s'appellent eux-mêmes les salarié-es luttent contre la suppression de 1 178 emplois d'ici 4 ans. Jadis premier employeur
de la région lilloise, la Redoute fait les frais du virage Internet et de «l'amazonification» de la vente par correspondance. L'entreprise reste néanmoins première dans le secteur de
l'habillement et de la maison mais au nom de la compétitivité, ce plan imposé par le milliardaire Pinault et la nouvelle direction se veut inéluctable comme la progression de la fortune
personnelle de la famille Pinault. Mais certain-es refusent cette résignation et se battent contre la misère annoncée.
Le Jeudi 19 décembre 2013, la police investit, sur ordre du directeur, l’établissement publique de santé
mentale – EPSM - à Caen. Avec Odile infirmière en psychiatrie a EPSM, la situation dans cet établissement depuis Juin et les luttes en cours.
Deuxième guerre de François Hollande, cinquantième intervention française en Afrique depuis les
indépendance, l’opération Sangaris est aussi une nouvelle étape dans une relation à sens unique entre la France et la Centrafrique.
Yannis Thomas, de l’association Survie, explique de quoi il retourne, les raisons pour lesquelles la France
tient tant à intervenir "chez elle".
Suite à la grève dans l’entreprise de sous-traitance
LASER qui travaille pour la SNCF, gare d’Austerlitz, à Paris,les grévistes ont fait céder la direction de LASER et la SNCF et une partie de leur revendications ont été obtenues.
Les grévistes ont gagné sur la plupart de leurs revendications : remplacement intégral des personnes
parties de la société (7 personnes concernées) ou heures complémentaires sur le contrat de travail.
C’est une victoire pour les grévistes grâce à leur détermination.
Au 1er avril, le marché du nettoyage de la gare d’Austerlitz passera à une autre société, ISS Abilis
(actuellement sur le chantier des Ardoines où il cédera là-bas la place à LASER). Les conditions de passage ne sont pas encore déterminées, mais les anciens grévistes restent vigilants et
déterminés à ne pas voir leur condition aller à la baisse. Ils auront encore certainement à se battre.
C'est un lieu emblématique. Symbole d'une "certaine idée de la naissance et de la parentalité", d'un
accouchement plus confortable face aux "usines à bébés" qui se développeraient ailleurs.Mais le bâtiment qui accueille la maternité des Lilas, en Seine-Saint-Denis, depuis sa création en 1964, a
vieilli, plafonnant l'activité et bloquant le projet ambitieux de passer de 1 700 à 2 700 accouchements par an. L'établissement craint désormais pour son avenir. La maternité était engagée depuis
plusieurs années dans un projet de reconstruction. Son inscription en janvier 2009 dans le cadre du plan gouvernemental Hôpital 2007-2012, validée par l'Agence régionale de l'hospitalisation
(ARH) et la ministre de la santé de l'époque. Au projet initial de reconstruction est désormais préférée l'option d'un déménagement à l'hôpital de Montreuil.
Le collectif de soutien, qui se bat depuis plusieurs années pour la maternité des Lilas, a repris du service et
montre sa détermination.
Début des années 70 : une série d’évènements fait monter la tension dans les prisons françaises. En
réponse au traitement inhumain que leur fait subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de
décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972. Dans les mois qui suivent les révoltes de Toul et de Nancy, plus d’une trentaine de mutineries vont
embraser les prisons françaises, qui n’avaient jamais connu une telle vague de révoltes.
Emission réalisée avec Nicolas Drolc, réalisateur du documentaire "Sur les toits" dont la sortie a lieu
le 14 janvier à Nancy.