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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 12:53

«La CGT ne comprend pas l'acharnement de la Ville de Saint-Quentin». Dans un communiqué de presse signé du 28 août, les unions locale et départementale de la CGT font part de leur désappointement suite à la nouvelle saisine du Tribunal de grande instance (TGI) par la mairie de Saint-Quentin à leur encontre. Après celle effectuée mi-juillet afin de «liquider l'astreinte» due par la CGT dans l'affaire de la Bourse du travail, l'étau se ressert.

Pour ne pas avoir quitté - après 111 ans de résidence - les locaux de la Bourse du travail au 26 juin dernier, la CGT se voit donc presser par la municipalité de régler la note… ou plutôt l'astreinte de 250 € par jour de présence illégale dans sa demeure historique.

Plus les jours passent, plus l'addition se corse. La CGT devrait donc, à ce jour et depuis le 26 juin, déjà 16 500 €. «Et la souscription [levée depuis près d'un an par la CGT et qui s'élevait à 14 284 € en juin] ne suffira pas à couvrir les frais d'avocat et les dépenses liés aux décisions de justice».

L'affaire a commencé en 2004 : la CGT occupe les locaux de la Bourse du travail «sans droit» selon la mairie. Le bail emphytéotique, signé au début du XXe siècle, prenant fin. Depuis lors, la Ville a le projet de déménager le syndicat afin d’y installer les prud’hommes nouvelle génération.

Même si elle se dit désormais «prête à aller contrainte et forcée dans les locaux de la rue Anatole-France», la CGT affirme que, «de toute évidence, à ce jour, les conditions du déménagement [ne sont] pas réunies». Et ce, malgré les dernières concessions de la municipalité (téléphonie, accueil, archivage, etc.).

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