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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 17:42

Au début du mois, Electrolux Revin faisait voter le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) par ses salariés.

Depuis se sont déroulées les élections au Comité d'entreprise. FO qui n'avait jusqu'ici aucun siège en obtient 2, la CGT 1 et la CFDT et la CFE-CGC 2.

FO a désormais accès depuis lundi au PSE signé par la direction, la CFDT et la CFE-CGC le vendredi 6 juin. Cet accord est en ce moment entre les mains de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) qui doit rendre un avis dans un délai de quinze jours. «Cet accord a été signé dans la précipitation par la CDFT et la CFE-CGE qui sont aujourd’hui minoritaires, fait remarquer l'avocat de FO aux employés qui ont débrayé hier à 14 h 30 pour assister à son intervention. L’État ne peut pas valider ce PSE. C’est désormais de la responsabilité du chef de l’État. Si le recours est validé, nous irons devant le tribunal administratif».

L’avocat dénonce également des éléments manquant concernant le reclassement interne dans PSE. «Les emplois disponibles ne sont pas identifiés, le document ne comprend pas de liste, signale l’avocat. Vous allez passer d’un groupe international à un groupe français qui est plus petit que vous».

Aujourd’hui, il a déposé au tribunal de grande instance de Senlis une assignation à jour fixe pour demander l’annulation de la procédure de licenciement pour raison économique. Pour lui, ce n’est pas à Electrolux mais à Selni de procéder aux licenciements économiques et d’engager la restructuration. L’audience devrait avoir lieu mi-juillet.

FO souhaite désormais savoir si la CGT sera solidaire. Ce syndicat, qui était membre de l’intersyndicale, a refusé de signer l’accord.

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