Une bonne trentaine d'anciens salariés de Raguet ont fait le déplacement à Charleville-Mézières hier à l'occasion d'une audience du conseil des prud'hommes devant lequel ils contestent leur licenciement, la partie adverse étant constituée de l'administrateur et des AGS (l'organisme qui supplée les employeurs défaillants).
L'entreprise de métallurgie de Bogny-sur-Meuse a procédé à deux «saignées» en 2009 (65 licenciements) et 2010 (61 licenciements) pour tenter de se maintenir à flot dans le cadre d'une reprise.
«On veut profiter de cette procédure prud'homale pour rappeler que nous sommes toujours là, au bord de la route, et qu'au terme d'un an de Contrat de transition professionnelle, 80 % d'entre nous sont encore sans emploi…».
C'est le 6 mars que les prud'hommes doivent rendre leur décision.