La fonderie Porcher de Revin fermait ses portes au mois de mai 2011.
Les ouvriers, qui avaient moins de 50 ans au moment de la fermeture de l’entreprise, sont en fin de droit, cette année. Tandis que les derniers ayants droit pourront en bénéficier, jusqu’en 2016.
Parmi les 143 salariés, certains ont réussi leur reconversion tandis que d’autres cherchent encore du travail. «Une quarantaine a retrouvé un emploi, une trentaine est en CDI et le reste se trouve en intérim ou sous contrat à durée déterminée».
«Je trouve soit des emplois mal payés à plusieurs kilomètres de ma maison à Revin, soit des jobs où les compétences ne sont pas reconnues à leur juste valeur. Les entreprises veulent des professionnels au même prix que des jeunes débutants».
Vendredi, ils seront fixés sur la suite donnée à leur procès contre l’usine pour la présence d’amiante et sur leur recours auprès des prud’hommes. Lancés à la fermeture de l’entreprise, ces recours en justice comportaient cinq chefs d’accusation.