Ils travaillaient au centre de tri. Sa fermeture en 2009, les avait passablement échaudés. La fin annoncée du centre de l’adresse de Laon, programmée par leur direction pour juin 2016, les plonge à nouveau dans l’inquiétude.
Avec celui de Libourne, c’est le seul service qui travaille directement en direction des collectivités et des utilisateurs de fichiers. C’est un acteur important en termes d’aménagement du territoire.
«Nous sommes dix-sept et en 2016, quatorze d’entre nous auront 50 ans ou plus. La question principale, c’est de savoir ce que ces collègues vont devenir».
Les propositions de réaffectations demeurent floues, selon les salariés du service. «On nous assure d’une poursuite de l’activité vers Libourne, ce qui en passant, revient à reconnaître que notre travail demeure utile. Derrière cela, il y a cette notion de gain de productivité. On veut donc gagner en frais de fonctionnement et sans doute en masse salariale».