Plusieurs centaines des 1 650 ex-salariés des sociétés du pôle gratuit du Groupe Hersant Média (GHM) ont manifesté hier, à deux pas de l'Assemblée nationale. Motif de leur colère : les négociations portant sur les primes supra-légales et les cellules de reclassement.
De Lomme (Nord), de Nîmes (Gard), e Troyes (Aube) ou de Tinqueux (Marne), les salariés
licenciés voulaient interpeller les députés sur leurs situations, après avoir été reçus par un membre de la direction du GHM plus tôt dans l'après-midi.
«On a reçu seulement le minimum légal. Pour le site de Tinqueux, les indemnités vont de 6 000 à 80 000 euros selon l'ancienneté. Nous réclamons
plus, et surtout la formation de cellules de reclassement dignes de ce nom».
Sur Troyes, sur 93 licenciés, une seule personne a retrouvé du travail.
Des Scop sont en projet à Lomme et à Nimes, 2 des 4 sites d'Hebdoprint.