Depuis lundi soir, près de 75 salariés sur 90 de cette entreprise de Langres ont cessé le travail. Leur principale revendication est une réévaluation de leur salaire et une révision globale de leurs conditions de travail. Selon le délégué FO (syndicat majoritaire), cette société engrange des bénéfices depuis plus de 2 ans, mais indique qu’il n’y a eu aucune répercussion sur les salaires depuis. Pour le moment, les salariés bloquent partiellement les entrées/sorties de l’usine. Néanmoins, ils laissent l’accès aux expéditions de matériel.
Une négociation avait été entamée en décembre dernier entre direction et salariés. Elle comprenait une augmentation de salaire de 1% et une prime d’augmentation individuelle de 0,8% (ce qui correspondait, toujours selon FO, à une hausse d’environ 17 euros/mois). Mais depuis, il semble que la direction se soit désengagée de ce processus.
Depuis ce lundi soir, selon FO, une nouvelle approche entre salariés et direction évoquait une réévaluation salariale de +100 euros (brut mensuel), une prime de vacances de 500 euros (contre 120 euros actuellement), une prime de performance de 150 euros/trimestre, une prime d’ancienneté de 30 euros/trimestre et enfin un dégrèvement de -10% en cas de maladie (-20% actuellement).
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