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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 13:43

Licenciés fin décembre après la fermeture de leur entreprise, les cinq ex-salariés de l’antenne sedanaise du centre de formation Henri-Guillaumet se sont rendus hier au cabinet sedanais du liquidateur judiciaire. Depuis leur rupture de contrat, ils n’ont toujours pas reçu leur salaire de décembre, pas plus que leur solde de tout compte.

Et les documents indispensables pour leur inscription à Pôle emploi, dont le contrat de sécurisation professionnel, n’ont pas été envoyés.

Le liquidateur judiciaire explique le retard pris dans le traitement de leur dossier par des problèmes comptables : «L’administrateur judiciaire qui a géré les licenciements avait mandaté un premier cabinet d’expertise comptable afin qu’il puisse établir les justificatifs nécessaires pour que l’AGS (L’Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés) puisse régler une partie du solde de tout compte. Courant décembre, l’administrateur a appris que ce cabinet refusait de traiter ce dossier, sans qu’il l’en ait averti». L’administrateur nomme alors un autre cabinet. Nouveau refus. «Face à cette situation de blocage, j’ai dit à mon service qu’on allait faire les comptes nous-même. Aujourd’hui, les dossiers sont faits. Ils partiront lundi auprès de Pôle emploi (pour les contrats de sécurisation professionnelle) et du juge de Châlons (pour les justificatifs nécessaires aux AGS)».

Les 40 000 euros restant sur les comptes de l’entreprise «seront payés aux salariés dans la limite de montant légale» à partir de cette date. Il faudra ensuite compter avec les délais incompressibles de traitement des dossiers : «Huit à quinze jours entre la réception par Pôle emploi et l’envoi du contrat de sécurisation professionnelle aux salariés».

Leur situation «sera régularisée à la fin du mois avec de la chance ou au pire d’ici la deuxième quinzaine de février».

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