La semaine dernière, une partie des habitants du village d’Any-Martin-Rieux et des environs ont fait part de leur opposition à l’implantation du parc éolien.
Le directeur de Quadran (secteur Nord et Est) s’explique. «Le projet ne vient pas de nulle part. Cette zone est définie comme propice à l’éolien dans différents documents depuis 2007». Les machines seront installées le long de la Nationale, près des lignes à haute tension et sur une zone de grandes cultures. «Cette zone a été choisie, parce qu’au sein de la communauté de communes des Trois-Rivières, elle est celle qui est gêne le moins. Elle est aussi celle qui implique un impact minimum pour l’environnement et la préservation du paysage». Le site bénéficie d’«un bon gisement de vent». Ces zones de cultures sont «inscrites dans le schéma défini par la com de com et dans les zones favorables du schéma régional éolien».
Depuis que l’«opérateur multi-énergie» Quadran réfléchit à ce projet d’implantation, il a dû renoncer à plusieurs éoliennes. «Un tiers des éoliennes envisagées a sauté en raison de la protection des oiseaux et des chauves-souris. Des réflexions avec un environnementaliste sont en cours pour avoir le moins d’impact sur les oiseaux. Il nous faut aussi penser à ajuster le gabarit et le foncier, afin de créer le moins d’infrastructures. Nous sommes toujours dans l’optique de causer un impact minimal sur le territoire de la com de com des Trois-Rivières et pour ses habitants».
«La loi réclame une distance de 500 mètres entre les machines et les habitations. Notre projet prévoit une distance de 700 mètres avec les premières maisons. La majorité des habitations limitrophes seraient situées à plus d’un kilomètre des machines».
«Notre groupe cherche à prendre les avis de tous. Nous sommes prêts à négocier avec les contestataires afin de trouver des compensations». Il faut dire que le projet d’une dizaine d’éoliennes à Any-Martin-Rieux représente un investissement d’environ 55 millions d’euros.