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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 14:34

Depuis vendredi matin, les salariés de Milonga se relaient par tranches de huit heures pour une occupation pacifique des locaux du magasin d’instruments de musique, situé à Cormontreuil.

Mercredi 2 octobre, le tribunal de commerce de Marseille prononçait la liquidation judiciaire, entraînant les licenciements.

Rapidement, une «action symbolique», destinée à «protester contre une fermeture qui, pour nous, n’avait pas lieu d’être», est décidée.

«Dans les dix jours, notre situation sera réglée. La semaine prochaine, le comité d’entreprise va négocier des indemnités avec Sodival.»

L’actionnaire de Milonga est durement pointé du doigt : «Bénéficiaire financièrement depuis de nombreuses années (…), le groupe Sodival-Cultura, après nous avoir volé nos métiers, nos produits et notre savoir-faire, sans nous donner la moindre contrepartie, va nous laisser tomber. Les banques, nos fournisseurs, nos élèves de l’école de musique ont été remboursés. Et nous ? On n’a plus rien à perdre».

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 14:26

Sous le coup d'une procédure de liquidation à l'amiable, la société champardennaise de travaux publics (SCATP) à Château-Porcien, filiale de la société DL, a fermé ses portes le mercredi 2 octobre.

La direction a décidé de supprimer la totalité des effectifs, soit 33 postes. 29 propositions de reclassement ont été faites aux salariés : 14 en interne, dans les filiales de la société DL Perrier et Lavorie, et 15 en externe.

«Les salariés avaient jusqu'au 25 septembre pour rendre leur décision. Au final, seules deux personnes ont accepté la proposition de reclassement. Les 23 autres employés ont préféré accepter un contrat de sécurisation professionnelle (CSP), ainsi que le versement de leurs indemnités licenciement».

Le CSP permettra donc aux salariés de toucher pendant 12 mois 80 % de leur salaire journalier de référence (équivalent au salaire net). La direction a annoncé qu'elle donnerait 500 euros supplémentaires à chaque salarié pour leurs formations dans le cadre du CSP.

Par ailleurs, un contrat d'apprentissage sur les deux présents sur le site de la SCATP a été reclassé dans la filiale Perrier à Rethel, alors que le deuxième a trouvé une autre entreprise.

L'avenir n'est en revanche pas décidé pour les huit postes restants. «Nous avons une secrétaire technique spécialisée en marchés publics que nous n'avons pas su reclasser, ainsi qu'un chargé d'étude».

Les délégués du personnel, ainsi que leurs deux suppléants doivent attendre l'autorisation de l'inspection du travail pour pouvoir obtenir leur licenciement.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 14:50

A Revin, une équipe de l'Esat (Établissement et service d'aide par le travail) travaille en sous-traitance pour Ardam-Electrolux dans la confection de durites ou de vérins.

En 2008, une convention avait été signée entre l'association et Electrolux pour avoir une entreprise adaptée. Aujourd'hui, ce sont 38 «salariés de l'association détachés à Electrolux» qui œuvrent sur quatre chaînes de montage, dont trois dédiées à la confection de panneaux arrières des machines à laver. Sans oublier un cariste.

Si des discussions ont bien lieu actuellement entre l'entreprise revinoise et son homologue de Nevers, les travailleurs handicapés ne se sentent, pour l'heure, pas concernés.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 14:41

BSL-20131003.jpg«On est là pour faire vivre l'entreprise, pas pour réclamer de l'argent, nous souhaitons simplement bénéficier d'une organisation et de conditions de travail décentes». Une quarantaine de salariés était en grève jeudi matin sur le parking de BSL (Entreprise spécialisée dans la fabrication de tubes et de raccords) à Soissons.

Pour comprendre ses origines il faut remonter au début du mois de septembre lorsque la direction a décidé de ne pas renouveler trois CDD du secteur de production et de ne rien proposer aux huit intérimaires. Un premier mouvement social s'est mis en place aboutissant à une réunion d'information infructueuse le 11 septembre dernier. Une première grève s'en est suivie jusqu'au conseil d'entreprise du 18 septembre qui a mis en évidence des difficultés, de part et d'autre, à trouver un consensus.

Après un court répit durant les tractations, la grève a repris le 25 septembre. En cause cette fois des problèmes d'organisation et des mauvaises conditions de travail. «La gestion sur le site de production est un méli-mélo épouvantable. Les nouvelles machines sont moins productives, nos effectifs ne permettent pas de tenir les délais. Il arrive que les livraisons débarquent avant les commandes. Il n'est pas non plus rare que les salariés reçoivent un ordre et son contraire quelques instants plus tard. Avec six personnes qui donnent des directives, il n'y a pas de quoi s'étonner… Tout cela réunit, ça fait beaucoup».

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:41

Donneur d'ordre depuis plus de trente ans de l'ESAT (établissement et service d'aide par le travail - ex CAT), principalement dans le domaine des espaces verts, Arkema n'a pas reconduit son partenariat, alors que les équipes des ESAT de La Fère et de Chauny intervenaient sur le site pour les applications de produits (désherbants sur 19 hectares) et l'entretien des espaces verts (tonte et taille).

Ce sont tout de même 30 000 euros par an qui s'envolent. 50 % d'une des sept équipes espaces vertes qui composent l'ESAT.

Autre mauvaise nouvelle pour l'ESAT : la fabrication des hors-bords Yamaha va partir en Thaïlande l'an prochain. Soit une équipe 16 personnes qui ne travailleront plus là-bas.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:26

arkema-20131002.jpgVendredi dernier, l'intersyndicale, avec l'accord des salariés, établissait une demande de prime mensuelle pour le maintien des activités. En effet, puisqu'il faut continuer à faire tourner la boutique jusque mars, une prime pour motiver les troupes dans ce climat social tendu, était la bienvenue. Un premier montant était avancé par les syndicats dès vendredi donc. Si la direction ne se montrait pas hostile au principe de la prime, elle n'était pas d'accord avec le montant.

Suite à une assemblée générale «à laquelle ont assisté 85 % des salariés», une nouvelle proposition était faite lundi, par les syndicats à la direction locale, qui devait en faire part à la direction générale de Colombes avant de décider. C'est donc hier après-midi que la décision est tombée. La direction faisait à son tour une contre proposition sur le montant de la prime, certes en dessous de celle faite par les syndicats, mais jugée satisfaisante tout de même.

Ainsi, chacun des salariés présents dans l'effectif à l'annonce de la fermeture le 11 septembre dernier, bénéficiera de cette prime jusque mars (le mois de septembre étant lui aussi compris). Par ailleurs, les intérimaires de longue date qui occupent des postes organiques pourront eux aussi en bénéficier.

Cette prime est motivée par «le maintien des activités en fonctionnement jusqu'en mars 2014, par la continuité du projet Ambition, par la production atypique causant plusieurs arrêts et démarrages d'ateliers, la formation des ETT et la reconnaissance du Professionnalisme de l'ensemble des salariés».

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:11

Le vendredi 27 septembre, la Direction d'Ardam-Electrolux et les syndicats se sont rencontrées pour faire le point sur l'avenir de l'entreprise à Revin. À l'issue de cette réunion, quelques éléments de réponse ont été fournis aux représentants syndicaux. Reste à savoir si les intentions seront suivies d'actes. Toujours est-il que, d'après l'intersyndicale, ce rendez-vous a permis à Electrolux de «réaffirmer que le projet de Selni est bien posé sur deux lignes de moteurs avec une production annuelle prévisionnelle de 2,3 millions».

Lors de la réunion, il leur a été annoncé que le projet de reprise par Selni concernerait entre «191 personnes minimum à 238 personnes maximum». Soit, à peu près, les chiffres dont les syndicats avaient eu vent précédemment. Parmi les annonces rassurantes, selon les syndicats, «Electrolux a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de départ forcé jusque fin 2014».

Pour toutes les catégories de personnel (ouvriers, ETAM et cadres), un plan de préretraite a été abordé pour 135 personnes (jusqu'à l'année 1960 incluse).

Toutefois, des zones d'ombres persistent. Elles n'ont pas été éclaircies lors de la rencontre. S'il est assuré qu'Electrolux s'engagerait pour la première ligne de montage, aucun nom de client ne leur a été donné pour la seconde. Pour cette dernière, le contrat ne concernerait pas uniquement les moteurs de lave-linge, mais pourrait donner accès à d'autres types de moteurs.

Autre inquiétude : le collège cadres et ETAM. Les syndicats craignent que «25 à 30 emplois» de ce collège ne soient pas repris s'il s'avérait que l'effectif finale de reprise comprend 238 personnes.

Enfin, la prudence reste de mise sur la verticalisation du projet visant à fabriquer les pièces en plastique, les flasques en aluminium, le décolletage, l'arbre à poulie dans la mesure où «l'investissement reste à étudier».

La visite d'un groupe de travail à Nevers, mardi dernier, puis celle des membres de l'intersyndicale prochainement devraient permettre d'en savoir plus sur la faisabilité du projet Selni.

En attendant, les syndicats ont nommé un avocat au CE afin de vérifier que les prochaines négociations s'effectuent dans des conditions légales.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 21:48

Le Tribunal de commerce de Marseille a prononcé ce mercredi la liquidation et la cessation d’activité de l’enseigne Milonga. A Cormontreuil, le magasin et école de musique employait 14 salariés (7 vendeurs et 7 professeurs de musique).

En cause : les finances déficitaires du groupe Sodival, propriétaire de Milonga. La société Milonga était en redressement judiciaire depuis la fin du mois de Juillet 2013. En France, 12 enseignes sont concernées. 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:17

7° département le plus pauvre de France et 5° en terme d'allocataires de prestations sociales servies par la Caf , les Ardennes ont pourtant subi une chute de 50% des aides financières individuelles aux familles entre 2010 et 2012 ( source : rapport d'activités 2012 de la Caf 08).

Hélas , la nouvelle COG (convention d'objectifs et de gestion 2013-2017) qui vient d'être négociée avec le pouvoir PS, confirme les orientations précédentes, ce qui a conduit la CGT et FO à voter contre , tandis que la Cfdt s'abstenait  !!!

- cette COG prévoit la suppression d'environ 2 000 emplois d'ici 2017 dans les Caf de France ....qui sont déjà saturées !!!

-en plus des moyens humains , ce sont les moyens financiers de gestion courante qui sont sacrifiés : les missions de service public de protection de la famille des Caf ne seront plus tenables !

Pour les ARDENNES , la poursuite de cette politique de casse de la protection sociale a des conséquences pratiques immédiates :

-les effectifs de notre Caf sont passés de 147 à 143 au cours du premier semestre 2013 !

-alors que l'on comptabilisait 1 2562 RSAistes au 31/12/2012 (dont 1 502 avec majoration isolement), le budget prévisionnel d'action sociale 2013 de la Caf 08 est en chute libre : - 212 514 eurs pour les aides individuelles et - 354 064 euros pour les aides aux partenaires !!!

Cerise sur le gâteau, le président du conseil général des Ardennes vient de menacer la Caf de ne plus verser les aides sociales dûes tant que l'Etat ne les compensera pas à 80 % !

Source : http://jean-charlesvanbervesseles.elunet.fr/

Jean-Charles Vanbervesseles est administrateur de la CAF des Ardennes mandaté par la CGT

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:47

Six mois après le lancement de l'association  Recon'Nexans/Essex amiante à Chau,y, le tas de dossiers constitués par quelques anciens salariés commence à être conséquent.

74 dossiers ont déjà été remis à l'association. «Nous avons contrôlé ces dossiers. Il en résulte que 60 ont obtenu une attestation d'exposition à l'amiante délivrée par la médecine du travail et le service médical du groupe Nexans. D'autre part, il apparaît que 32 personnes ont des problèmes de santé liés à l'amiante. Quatre ex-salariés ont même été reconnus par la caisse d'assurance maladie, deux autres ont leur dossier en attente». Une dizaine de dossiers supplémentaires ont été déposés ; d'autres devraient suivre.

La date de l'audience fixée par la cour d'appel d'Amiens n'est pas envotr connue.

Le conseil des prud'hommes de Laon se prononcera le 24 octobre sur la procédure «pour licenciement sans cause réelle et sérieuse» lancée par une dizaine de «retardataires». 101 Ex-Nexans et 53 anciens d'Essex ont déjà gagné cette première bataille juridique ; une autre les attend devant la cour d'appel.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:45

Réunis cet après-midi en assemblée générale, les 71 salariés d'Arkema Chauny ont pris connaissance de la proposition du groupe concernant la prime de maintien d'activités.

Les délégués syndicaux ont effectué une contre-proposition acceptée par les salariés ; ils en ont aussitôt fait part à la direction du site.

Celle-ci s'est engagée à leur apporter une réponse dans la journée de mercredi.

Cette prime de maintien d'activités serait mensuelle jusqu'à l'arrêt de la production programmé le 31 mars 2014.

Les personnels amenés à rester àprès cette date en bénéficieraient toujours.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:28

Créée en 1926 à Belleville-sur-Meuse (dans la banlieue verdunoise), Hory-Chauvelin est une entreprise spécialisée dans la restauration de monuments historiques. Dirigée à Avoine (à proximité de Tours), elle emploie 300 salariés répartis sur plusieurs sites : sa maison mère à Belleville-sur-Meuse (Meurthe-et-Moselle), ainsi que trois antennes basées à Ennery (Moselle), Sault-lès-Rethel et Paris.

«Le 5 septembre dernier, l'administrateur nous a annoncé la fermeture des quatre sites au cours d'une réunion». L'entreprise est en cessation de paiement.

«Nous n'avons plus un seul intérimaire sur nos chantiers. Les boîtes qui les missionnaient n'étaient plus payées… De la même manière, nos cartes gasoil sont bloquées depuis ce lundi 16 heures. Nous n'aurons bientôt plus de carburant pour nous rendre sur les chantiers».

Dans le pire des scénarios, les salariés des quatre sites perdraient leur emploi. Quinze familles seraient menacées à Sault-lès-Rethel, sans parler des chantiers en cours dont celui de Sciences Po à Reims sur lequel travaillent encore cinq salariés.

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