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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:14

En conflit depuis de longs mois avec sa direction, l’éducatrice spécialisée s’était installée durant un mois sur le parking du Carrefour Market.

Elle vient d’obtenir gain de cause. Elle réintégrera son poste de travail dès le 2 juin.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 10:23

Les IADE (Infirmiers anesthésistes diplômés d’État) font grève dans toute la France. À Troyes, ils étaient une douzaine (80 % de grévistes) mobilisés devant les grilles du centre hospitalier de 8 h à 10 h : «On est déterminés mais pas inconscients, après on retourne bosser !».

Leurs revendications portent sur trois grands sujets : la reconnaissance pour tous du niveau «Master» et le développement des équivalences universitaires, un rééquilibrage des salaires qui n’ont pas évolué depuis 1992 et conserver leur implication au sein du Samu.

Depuis la réforme «LMD» (Licence-Master-Doctorat) en 2010, leur formation a été remise à niveau. Sauf pour tous les «anciens» IADE qui ne se sont pas vus reconnaître titulaire de Master, ni même du niveau Bac+5, et ne sont donc pas payés en conséquence. Les IADE craignent, également d’être évincés du Samu, par soucis d’économies. Enfin ils restent vigilants sur l’application de l’article 51 de la loi HPST (dite « loi Bachelot ») qui pourrait permettre à des infirmiers non-diplômés de pratiquer des anesthésies : «Nous restons sur nos gardes. À Troyes, ça va encore mais c’est quand même la sécurité du patient qui est en jeu».

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 10:05
Pôle emploi : nouveau dispositif de contrôle des chômeurs

Le Conseil d’administration de l’opérateur public Pôle emploi a approuvé mercredi la généralisation des équipes de contrôle sans l’amender. Tous les membres ont voté la généralisation, sauf Force ouvrière et la CGT qui se sont abstenues. Le dispositif est testé depuis juin 2013 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Franche-Comté et en Poitou-Charentes.

Alors que Pôle emploi est confronté à un afflux inédit de demandeurs d’emploi (5,6 millions fin mars outre-mer et petite activité comprises), le dispositif «n’a pas vocation à modifier les chiffres du chômage», a assuré le ministre du Travail. «Ce n’est pas un flicage de la société». L’objectif est d’empêcher les demandeurs d’emploi de «s’enkyster dans le chômage de longue durée». «Toute personne qui abandonne (sa recherche), c’est un échec pour Pôle emploi et la société».

Le projet de Pôle emploi, qui dissocie le contrôle et l’accompagnement du chômeur, aujourd’hui confiés au même conseiller, doit désormais être présenté en Comité central d’entreprise (CCE), qui n’a qu’un rôle consultatif. «Il y a un aspect contrôle et, potentiellement, sanction, mais il y a aussi un aspect repérage des demandeurs d’emploi en difficulté et redynamisation de la recherche d’emploi qui est positif», avait déclaré le directeur général de l’opérateur, avant le CA. Le dispositif «n’est et ne sera assorti d’aucun objectif en termes de nombre de contrôles et/ou nombre de radiations» et «tous les demandeurs d’emploi sont susceptibles d’être contrôlés», de manière «ciblée», «aléatoire» ou après un signalement, selon un document transmis aux syndicats la semaine dernière.

La procédure de contrôle débutera par «l’examen du dossier du demandeur d’emploi». Si l’équipe de contrôle soupçonne une «insuffisance de recherche d’emploi», elle interrogera le demandeur par «questionnaire», puis par «téléphone» et, enfin, en face-à-face, «si le doute persiste». «Le cas échéant, la procédure de radiation (...) est engagée», après un «processus de redynamisation» du demandeur d’emploi. Le chômeur radié pourra introduire un «recours» auprès du directeur d’agence, puis devant le tribunal administratif et/ou le médiateur de Pôle emploi.

La direction compte mobiliser 200 postes en équivalent temps plein (ETP) pour le contrôle, un nombre à mettre en perspective avec les quelque 22 000 conseillers chargés de l’accompagnement. Leur déploiement doit s’étaler entre août et octobre. Des mesures de sécurité particulières sont prévues pour les agents de contrôle, qui seront «sensibilisés» à la «prévention des situations d’agression». Pôle emploi «préconise» qu’ils «ne gèrent pas les demandeurs d’emploi de la commune où ils vivent, ni de la zone de compétence de l’agence d’où ils viennent s’ils étaient conseillers».

Le contrôle des chômeurs existe déjà aujourd’hui : les demandeurs d’emploi inscrits sont tenus de faire des recherches, sous peine d’être radiés et de voir leurs allocations suspendues 15 jours, jusqu’à six mois en cas de récidive. Mais il est assuré par les conseillers en charge de l’accompagnement. Le nouveau dispositif doit permettre à ces derniers de se recentrer sur leur mission et «d’être plus à l’aise dans leur relation de confiance avec les demandeurs». 13 409 personnes auraient été radiées en 2013 pour «insuffisance de recherche d’emploi», soit 2,5 % des radiations totales.

Le contrôle des chômeurs, courant dans de nombreux pays européens, est un sujet sensible. L’automne dernier, François Rebsamen avait hérissé les syndicats et une partie de la gauche en demandant à Pôle emploi de renforcer le contrôle de la recherche d’emploi. De son côté, l’association de chômeurs AC! dénonce une «répression à l’encontre de victimes du système». «Le gouvernement Hollande a choisi de lutter contre les actifs privés d’emploi et non contre le chômage».

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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 14:58

Depuis le rachat de SFR par Numéricable l’an dernier, les contrats avec les sous-traitants sont renégociés à la baisse. La CGT est monté au créneau cette semaine pour dire ses craintes sur la pérennité de l’emploi en France. «C'est une épée de Damoclès au-dessus de notre tête, avec plus de 1 000 emplois menacés. Si on perd le contrat avec SFR ou si ces baisses de tarifs aboutissent, je ne vois pas comment on peut s'en sortir», dans la mesure où ce contrat représente «70% de notre activité».

Sur le site de Pont-Sainte-Marie, ce contrat représente même 100 % de l’activité et l’inquiétude commence à se faire sentir chez le 600 salariés.

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 11:15

C’était malheureusement prévu, mais les neuf salariés l’ont appris de manière brutale mardi. Le tribunal a prononcé la liquidation de la maison de l’emploi et des métiers de Reims.

Pour c’est le résultat d’un choix politique de Reims Métropole. Pour lui, la cessation a été organisée. «Nous avons fait des propositions qui n’ont pas été écoutées. Il y a toujours un besoin qui est là. Aujourd’hui, nous ne savons de quoi sera fait notre avenir», précise ce dernier, qui se dit prêt à contester les licenciements.

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 11:01

La société JPM, qui avait été placée en procédure de sauvegarde en novembre 2014, a été mise en liquidation judiciaire le 5 mai dernier. Elle employait encore 22 personnes.

Spécialisée notamment dans la rénovation de maison en pans de bois, cette belle entreprise de Bréviandes fondée en 1987 comptait encore 36 salariés au moment d’entrer en procédure de sauvegarde.

À l’époque, son gérant expliquait rencontrer des problèmes de trésorerie mais espérait pouvoir remonter la pente malgré un contexte général difficile.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:54

En plein développement, la Métallerie Gusiée de Marigny-le-Châtel déménageait en 2011 son département serrurerie acier dans un bâtiment flambant neuf sorti de terre à Romilly-sur-Seine. Sous le même toit, une nouvelle entreprise spécialisée dans la fabrication de charpente métallique, ACR Metal, prenait également ses quartiers.

Depuis, la crise du bâtiment est passée par là et la Métallerie Gusiée n’a pas été épargnée. Pour faire face à «une baisse de travail conjoncturelle», la société qui embauchait 45 personnes a décidé de procéder à 22 licenciements sur l’ensemble de ses deux sites.

Dans le cadre de cette restructuration, la partie acier implantée à Romilly a été rapatriée au siège marignon.

ACR Métal qui partageait le même toit poursuit son activité.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:49

C’est une mauvaise nouvelle pour Givet et l’ensemble de la Pointe. Placée en redressement judiciaire en début d’année, la société Spanevello vient de mettre définitivement la clef sous la porte. Ce jeudi, le tribunal de commerce de Sedan a en effet ordonné la liquidation judiciaire de la plus grande entreprise de construction du secteur. Quinze salariés se retrouvent sur le carreau.

Née il y a plus de cinquante ans, l’entreprise givetoise connaissait, depuis quelques années, certaines difficultés financières. Mais tout s’est accéléré en 2014, puis en 2015, avec une «baisse considérable de l’activité de la société», indique l’administrateur, resté au chevet de l’entreprise durant près de quatre mois.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:47

Moins d’un an après avoir été reprise par Hervé Pagazani et renommée SB Ceramic, la faïencerie Sarreguemines de Vitry-le-François se retrouve à nouveau au bord de la fermeture. Déjà en « plan de redressement », afin d’étaler ses dettes, la société qui compte encore 52 salariés, a été directement placée en liquidation judiciaire.

Le tribunal de commerce a autorisé une poursuite d’activité jusqu’au 2 juillet, afin de trouver un éventuel repreneur. Les candidats doivent se faire connaître avant le lundi 18 mai.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 19:37

Plus de 98 % des tribunaux ont suspendu leurs audiences aujourd'hui", soit "près de 130 tribunaux de commerce sur 135". Les juridictions de Sedan, Troyes, Reims ou encore Châlons-en-Champagne ont pris part à ce mouvement.

La Conférence générale des juges consulaires n'est pas hostile par principe à la délocalisation de certains dossiers importants, mais s'inquiète du seuil qui déclenchera le transfert automatique d'une affaire vers une autre juridiction. Ces seuils doivent être déterminés par décrets, mais le gouvernement envisage de les fixer à 150 employés et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, des bornes que la Conférence juge trop basses.

Dans cette hypothèses, les contentieux touchant les grosses entreprises de la région ne seraient donc plus traités en Champagne-Ardenne, mais certainement dans l'enceinte de juridictions spéciales, très certainement hébergées en Ile de France.

La Conférence réclame ainsi l'insertion dans la loi Macron d'une référence à la classification des entreprises de la loi de modernisation de l'économie (LME) de 2008, soit un seuil de 250 salariés. Elle demande aussi que le nombre de tribunaux spécialisés soit fixé à 15 et non huit.

Selon Bercy, "La réforme consiste à spécialiser certains tribunaux de commerce existants pour gérer les dossiers de redressement judiciaire les plus complexes. On parle d'une petite centaine de dossiers par an sur les 63 000 redressements judiciaires opérés chaque année"

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 18:01

Les commerciaux du centre d’appels chaunois, Euro CRM, ont à nouveau manifesté leur mécontentement, ce jeudi.

Hier, une soixantaine de personnes sur une centaine présentes dans l’entreprise, selon les chiffres de la déléguée du personnel, ont débrayé durant une demie-heure le matin et pendant plus d’une heure l’après-midi.

Lundi et mardi, les salariés ont débrayé, durant quatre heures.

En début de semaine, la CFDT appelait les salariés à lever le pied, en raison de la répartition des semaines de congés sur l’année, et de la suppression - temporaire, précisait avant-hier la direction - des jours de fractionnement.

Les revendications semblaient hier s’étendre aux salaires. Selon le syndicat, 80 % des salariés gagnent le SMIC dans cette PME, spécialisée dans les appels pour le compte de clients tels qu’Orange ou GDF.

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 18:00

Ce jeudi matin, le tribunal de commerce de Soissons, dans sa dernière audience avant le mouvement de grève, a prononcé la liquidation judiciaire de la société Venture, qui détient l’enseigne Foir’fouille sur Soissons.

Les cinq salariés de l’entreprise n’étaient pas au courant jeudi après-midi, du sort qui leur étaient réservés. Ils attendaient le retour de leur patron pour connaître la suite de leur histoire. «On sera là lundi et on verra».

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