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Beaucoup de retraités n'arrivent plus à joindre les deux bouts. Depuis dix ans, le nombre de surendettés de
plus de 65 ans a augmenté de 8 %.
Pour les retraités, les motifs de mécontentement ne manquent pas. «Certains retraités ne peuvent même
plus se payer de complémentaire santé. C'est dramatique ! C'est même devenu un vrai problème de santé publique !»
«On est particulièrement inquiet sur l'ajournement de la réforme sur la prise en charge de la perte
d'autonomie. On se demande à quelle sauce les familles vont être mangées. La nouvelle cotisation pour les plus de 50 ans et l'augmentation de la CSG vont pénaliser encore plus les retraités. La
seule bonne nouvelle, c'est le maintien de l'aide du Girc 4 qui bénéficie à plus de 500 000 personnes».
Pour manifester leur mécontentement, les retraités seront dans la rue jeudi.
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4 octobre 2011
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Juste une lettre de licenciement. Les dix-neuf salariés victimes du plan social touchant l'entreprise
Vendeuvre Sous-Vêtement (VSV) ont été fixés sur leur sort. Dans le lot : dix-huit femmes et un homme. Douze ont été volontaires dont trois pour profiter du principe de la préretraite. Sept n'ont
pas eu le choix.
Pour les 35 salariés restant, le combat n'est pas fini. Le redressement judiciaire a été repoussé jusqu'au
22 mars 2012. Une nouvelle convocation aura lieu le 29 novembre 2011 au tribunal de commerce, sachant que la situation de VSV reste très inquiétante.
Client majoritaire de VSV : le groupe Zannier. 12 % du chiffre d'affaires vient de clients extérieurs.
Cette part devait augmenter mais aucune information n'a filtré.
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3 octobre 2011
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Devant les transports Meunier, les salariés avaient sorti les banderoles, le brasero et les palettes.
Signes d'un conflit évident.
Les 35 chauffeurs mobilisés (sur les 38 que compte l'entreprise) veulent être payés pour les heures qu'ils
font. La direction ne veut plus payer les heures majorées à 50 % au-delà de la 186e heure dans le mois. Une décision prise notamment suite au placement en redressement judiciaire de la société
cet été.
«Mais, déjà avant, elle cherchait à éviter les heures supplémentaires. On nous a fait deux
propositions, la première consistant d'accepter de travailler 230 à 240 heures par mois en étant payés 205 heures, sachant que, si on souhaite prendre une journée, on perd déjà 7 à 8 heures. La
seconde serait de travailler trois semaines sur quatre, ce qui équivaudrait à une baisse de salaire en moyenne de 600 euros par mois.»
Une dizaine de salariés auraient quitté l'entreprise ces derniers temps. «Cela ressemble à une
stratégie. Nous, on n'est pas décidé à se laisser faire. Quitte à ne pas être payés une semaine, on a décidé de l'être tous, en faisant grève la semaine prochaine, si rien ne bouge, sachant qu'en
septembre, le système de travailler trois semaines sur quatre a déjà été mis en place, contre l'avis des salariés.»
Les salariés se disent prêts à aller aux Prud'hommes, au cas par cas, pour ceux qui ne seraient pas payées
des heures majorées à 25 % entre la 152e heure et la 186e.
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3 octobre 2011
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Le directeur général des services du conseil général, a confirmé que «tout projet de reprise des
maisons de retraite des Hauts-Buttés et de Givet est suspendu».
Après un état des lieux réalisé fin 2009 et début 2010 et jugé catastrophique, le Département reprend la
barre. «On nomme un professionnel pour savoir ce qu'il se passe». Sa mission durera au moins six mois.
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1 octobre 2011
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Licencié ou salarié ? Telle est la question. Délégué syndical du comité d'entreprise de la SAS Oxame à
Revin, il fait partie des 45 «Oxamiens» licenciés suite à la liquidation de l'entreprise en novembre 2010.
En mars, il forme un recours hiérarchique. Le couperet tombe en juillet. Le ministère du Travail a annulé
l'autorisation de le licencier en raison d'un vice de procédure : «Le délai de prévenance de cinq jours ouvrables prévu par l'article L.1233-11 du code du travail n'a pas été
respecté».
Au terme de la loi, il pourrait donc demander sa réintégration dans son emploi ou dans un emploi
équivalent.
Sauf que la SAS Oxame est une coquille vide. «Et la SN Oxame m'a fait savoir qu'elle ne voulait pas me
reprendre».
En tant que salarié investi d'un mandat, il pourrait également demander le versement d'une indemnité
correspondant à la totalité du préjudice subi au cours de la période écoulée entre son licenciement et sa réintégration (si celle-ci est possible).
La question qui se pose aujourd'hui, est contre qui se retourner ? L'ancien patron de la SAS Oxame : Louis
Terrier ? ou l'administrateur judiciaire : Me Staeckler ?
Un imbroglio qu'il souhaiterait voir se résoudre rapidement. Car il a actualisé sa situation auprès de son
référent au CTP, lequel, lui a logiquement signalé qu'il ne pourrait plus prétendre à cet accompagnement professionnel.
«Il m'a dit que je continuerai à toucher le CTP jusqu'en janvier a priori mais que je devrais quand
même sans doute rembourser les dix mois de CTP, soit environ 10 000 euros».
D'autant que, s'il est toujours considéré comme salarié, il ne peut pas non plus s'inscrire à Pôle emploi.
Et sa mutuelle s'arrête à la fin du mois d'octobre.
Il envisage de porter l'affaire devant les tribunaux.
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1 octobre 2011
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13:03
Le 5ème plan social, que subit l'imprimerie Didier Mary à Mary-sur-Marne en moins de dix ans, devrait
toucher l'emploi bien au-delà des frontières de la Seine-et-Marne.
Dans cette entreprise du groupe CirclePrinters, spécialisée dans l'impression de magazines et de catalogues
publicitaires, près d'une centaine de Castels ou Sud axonais y travaillent (à la suite du transfert de l'imprimerie Jean Didier de Château-Thierry en 1991).
Deux cents à deux cent cinquante salariés sur les 460 employés sur le site de Didier Mary seraient menacés
de licenciement malgré le rachat de l'usine par un repreneur.
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29 septembre 2011
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En autorisant la société de gage Auxiga à rouvrir les entrepôts hier matin, le pool bancaire, qui a prêté
de l'argent à l'entreprise, a lâché du lest en donnant aux Parquets Huot un bol d'oxygène salvateur. Paralysée depuis trois semaines par la mise sous scellés de ses entrepôts, la société
sancéenne était proche de l'arrêt total, faute de pouvoir donner du travail à ses salariés.
Sous le contrôle de l'agent de la société de gageAuxiga, venu spécialement de Nancy, l'ouverture des
entrepôts, hier entre 7 h 30 et 12 h, a été ainsi pleinement mise à profit. 4 500 m2 de parquets ont été ainsi préparés pendant les quatre heures d'ouverture et 40 m3 de
bois ont été également chargés : ils permettront d'alimenter la scierie qui n'avait quasiment plus de matière première à traiter.
Mais pour l'heure, la réouverture temporaire des entrepôts ne règle pas le problème de fond même si elle
permet aux Parquets Huot de maintenir son activité.
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28 septembre 2011
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11:46
«Depuis le 14 juin, nous n'avons plus de travail, plus de salaires et même pas de papiers pour pouvoir
nous inscrire au chômage», résument les salariées du Franprix de Mussy-sur-Seine.
Les quatre salariées n'ont alors plus aucune nouvelle de leur patron. Elles envoient quand même un courrier
recommandé pour rappeler qu'elles sont prêtes à travailler. Leurs salaires de juin ne sont pas versés, pas plus que ceux de juillet et août.
Les employées saisissent le conseil des prud'hommes puis le tribunal de commerce. Celui-ci nomme un juge
enquêteur qui ne peut que constater la fermeture du supermarché.
Le tribunal de commerce a placé la société Mussy distribution en redressement judiciaire. Le mandataire va
pouvoir immédiatement solliciter le fonds de garantie des salaires pour que les salariées touchent enfin leurs salaires.
Le tribunal a fixé une nouvelle audience au 11 octobre. À cette date, quoi qu'il arrive, il devrait
prononcer la liquidation judiciaire de l'entreprise. Ce qui permettra de licencier les salariées et leur offrira la possibilité de trouver un autre emploi.
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28 septembre 2011
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11:17
50 % des 180 salariés du site de Tours-sur-Marne du champagne Laurent-Perrier ont débrayé 2 heures.
Le motif est le montant de la prime d'intéressement, négociée tous les trois ans selon un calendrier propre
à la gestion de l'entreprise, avec une partie fixe et une partie variable. Il aurait été proposé 6 800 € bruts cette année, alors que la prime était de 7 200 € nets l'an dernier.
Les négociations sont toujours en cours sur les contrats à échéance sur la prime d'intéressement et
devraient se poursuivre aujourd'hui.
D'autres actions pourraient être envisagées par les salariés ces jours-ci, s'ils n'obtiennent pas
satisfaction.
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27 septembre 2011
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15:28
Les 82 salariés des ets Huot à Saint-Julien-les-Villas ont manifesté devant la préfecture de Troyes. Ils
ont attiré l'attention sur la situation dramatique dans laquelle se trouve leur entreprise.
Une situation qui est incompréhensible. Dès demain matin pour la scierie, dès vendredi pour la parqueterie,
l'usine de Saint-Julien-les-Villas va se retrouver à l'arrêt. Sans travail à faire.
Pourtant, elle a des commandes. Mais elle ne peut plus accéder à son stock de bois depuis que l'entreprise
a été mise, le 6 septembre, en redressement judiciaire.
Pour atteindre le stock de grumes comme celui des planches déjà sciées, il faut se rendre au bout de
l'usine. Mais impossible de l'atteindre ! Un grillage a été posé par la société Auxiga à la demande des banques le jour même de la mise en redressement judiciaire.
Car une partie de ce stock est gagée auprès d'un pool bancaire mené par le CIC. C'est-à-dire qu'il sert de
caution à l'argent qu'il a prêté à l'entreprise.
L'entreprise s'est retrouvée piégée avec son propre stock au milieu de celui qui est gagé.
S'ils ne peuvent plus ni livrer, ni fabriquer de parquet, les ets Huot vont perdre leurs clients un à un.
La responsable de l'entreprise n'a pas caché aux salariés que ce sera alors la fermeture.
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27 septembre 2011
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15:09
Celui qui était à la tête de Transdev depuis plus de trois ans a été démis de ses fonctions, vendredi
dernier, en fin d'après-midi.
Motif de ce licenciement : ses récentes déclarations du 19 septembre dernier. Ce n'est pas plus le fait de
déclarer que les salariés de Transdev étaient des «enfants gâtés» que d'égratigner le groupement Mars qui lui aura finalement coûté sa place. L'annonce de ce licenciement n'avait toujours pas été
officiellement effectuée auprès des 660 salariés. Les services de l'Agglomération n'en ont pas plus été avertis.
La personne qui le remplacera dans une quinzaine de jours a exercé les mêmes fonctions que son prédécesseur
du côté de Limoges, en Haute-Vienne.
En attendant, c'est un directoire composé de cadres qui devra expédier les affaires courantes durant
plusieurs semaines. Les salariés en colère sont donc quittes pour attendre encore de longs jours avant de pouvoir rencontrer leur nouveau patron. Si la grève d'hier n'était que ponctuelle, il ne
faudra pas oublier que le préavis déposé court encore jusqu'en janvier.
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24 septembre 2011
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Transdev, la société qui gère les bus et les trams, vient d’annoncer un déficit de 6 millions d’euro pour
2011. «Outre les problèmes récurrents de billettique qui dissuadent la clientèle, le coût de l'entretien du réseau a été sous-évalué (il coûterait 1,5 M€ au lieu de 150 000 €). Il y a de plus
en plus bus qui vont dans la pampa (Bétheny et Saint-Brice-Courcelles) alors qu'il y en a moins au centre-ville. Pour financer le coût des abri de bus (9,4 M€) qui n'avait pas été budgété,
Transdev a commencé par puiser dans la réserve prévue pour l'achat des bus alors qu'on commence à avoir un cimetière de bus», déclare le responsable CGT de l’entreprise.
Craignant que «la fusion Veolia envrionnement-Transdev n'ait pour conséquence la mise en place d'un
plan social et la suppression des avantages acquis pour mieux rémunérer les actionnaires», les salariés ont décidé qu'il n'y aurait finalement ni bus, ni tram sur le réseau toute la journée
du lundi 26 septembre. Lundi dès 4 h 30, ils occuperont le dépôt de tram de Bezannes et à 5 heures celui de Colbert afin d'exiger de leur direction un peu plus d'explications et les chiffres
précis qui ont fait dire au directeur de leur entreprise qu'à la fin de l'année leur société présenterait un déficit de 6 M€.
Il n’y aura donc pas de service minimum.
Les salariés devraient reprendre le travail mardi, sauf s'ils en décident autrement.
Reims Métropole, qui alloue une somme de 46,22 M€ au groupement Mars (32,77 M d'euros en 2010), le
consortium dont fait partie Transdev, n’a toujours pas été averti du déficit.
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