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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 11:12

VMC.jpgLe champagne a la cote, c'est une certitude. Mais que serait ce vin effervescent sans ces bouteilles si particulières, conçues pour résister à la pression des bulles.

Il y a encore quelques années, des dizaines de palettes de ces bouteilles sortaient des fours et des chaînes de fabrication rémoises. Aujourd'hui, seule ou presque une usine de la région d'Épernay en produit. Les autres relèvent de l'importation, notamment d'Espagne.

Un élément qui a bien évidemment eu des répercussions sur l'emploi industriel du bassin rémois. À commencer par les ouvriers de Verreries Mécaniques de Champagne dont les fours ont été définitivement «coulés» à la fin de l'année 2009.

«Dans les années 60 et 70, une grande proportion de notre activité était consacrée à la fabrication des flacons de Champagne. Les producteurs et les négociants y trouvaient leurs comptes. Aujourd'hui, certaines bouteilles font des centaines de kilomètres dans des camions avec un taux de casse à l'arrivée et une fragilisation des verres incompréhensibles».

Reims dispose d'une deuxième verrerie. Cette dernière abrite encore des dizaines de salariés. Dans leurs rangs, l'ambiance est à l'inquiétude après qu'un des fours ait été arrêté il y a quelques mois de cela. Sur ce site, on a fabriqué des flacons pour le monde du champagne.

Une bonne nouvelle pourrait intervenir dans les prochaines semaines. En effet, le four arrêté l'année passée pourrait être redémarré. Mais toujours pas pour la fabrication de bouteilles de champagne.

Des VMC, il ne reste plus que quatre murs. Les tags de protestations contre la fermeture du site se sont estompés. Les machines ont été vendues et ont quitté le département.

Mais ce n'est pas pour autant que les propriétaires du site industriel, la direction d'Owen Illinois, ont cédé le terrain à un éventuel repreneur ou même à la collectivité, en l'occurrence Reims Métropole. Devenue une friche industrielle, l'ancienne manufacture de la rue Pierre Maître est encore gardienné. mais pour combien de temps encore ? OI, avant de vendre, se doit de dépolluer entièrement le site. Un travail et un plan de financement titanesques à prévoir pour un site qui a commencé à produire en 1911.

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 11:02

Pole EmploiSi la France n'a pas battu hier son record historique de janvier 1997, l'Aube a battu le sien. Il datait de septembre 1996 : on comptait alors 16 804 demandeurs d'emploi. En février 2013, ils étaient 16 997 très précisément à n'avoir exercé aucune activité (catégorie A, données corrigées des variations saisonnières).

Le département vient sans doute de battre un record absolu. Pour donner une idée de l'importance de la montée du chômage depuis la crise, un seul chiffre : en août 2007, l'Aube ne comptait que 9 947 demandeurs d'emploi.

D'un mois sur l'autre, entre janvier et février 2013, le chômage a augmenté de 1 %. Sur un an, il augmente de 15,1 %. L'Aube voit son marché de l'emploi se dégrader plus vite que la Région (+ 14,4 %) et que la France (+ 10,8 %).

La dégradation du marché de l'emploi touche tous les publics avec une prédilection pour les jeunes femmes de moins de 25 ans (+ 21,5 % sur un an contre + 15,2 % pour les jeunes hommes).

Rien ne permet d'espérer une amélioration rapide puisque les offres d'emploi sont en chute libre. En variation trimestrielle, sur trois glissants, elles chutent de 17,1 %. Les sorties de Pôle emploi sont en net recul aussi (- 8,4 %). Les entrées, heureusement, ralentissent un peu (- 3,8 %).

Au troisième trimestre 2012, le taux de chômage dans l'Aube atteignait les 11,6 %, record absolu depuis 1982 (dernière statistique disponible) et sans doute depuis l'après-guerre.

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 10:48

Cauval-20130325.jpgAu lendemain de la décision du procureur de la République de ne pas prendre de requête pour autoriser Gilles Silberman à déposer une offre, les salariés sont encore sous le choc. Ils n'échapperont pas à la liquidation judiciaire.

Mais ils doivent affronter la réalité. L'histoire d'Atmospheres Interiors devrait connaître son point final le mois prochain et le maintien de 80 emplois est à ranger aux côtés des autres espoirs déçus.

La mobilisation devrait se poursuivre encore aujourd'hui. En début d'après-midi, une nouvelle manifestation devrait être organisée. Un cortège rejoindra le chantier de Pôle emploi.

pour une grande partie des salariés, se fait sentir l'envie de tourner la page après de longs mois dans la tourmente. Leur horizon est clair : Pôle emploi pour 191 d'entre eux auxquels il faut ajouter les onze salariés d'OCM, déjà liquidée, qui ne seront pas repris.

Ce matin devant les salariés, Gilles Silberman, vice pdg de Cauval Industries a répété sa volonté de maintenir une unité de fabrication de canapés à Bar-sur-Aube après la liquidation d'Atmospheres Interiors. Au travers de la société Diva, il travaille à des propositions de reclassements à Bar-sur-Aube. Il a évoqué le maintien de 50 à 100 emplois sur le site.

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 10:41

Pole EmploiEn Picardie, le nombre des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC s’établit à la fin février 2013 à 160 488 dans la région.

Ce nombre augmente de + 0,5% (soit + 741 personnes) en un mois, et progresse de + 8,9% sur un an.

Par département, on assiste (ABC) à une augmentation de + 0,4% dans l’Aisne (+ 195 personnes), à + 0,5% dans l’Oise (+ 304 personnes) et dans la Somme (+ 242 personnes). 

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:59

Pole EmploiDans la Région, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente de 0,7 % (+ 508) par rapport à la fin janvier 2013.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 69 816 en Champagne-Ardenne, fin février 2013. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 508) par rapport à la fin janvier 2013 (+ 14,4 % sur un an).

En février 2013, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente de 1,0 % pour les hommes (+ 15,5 % sur un an) et augmente de 0,5 % pour les femmes (+ 13,1 % sur un an).

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans augmente de 1,0 % (+ 15,4 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans augmente de 0,6 % (+ 12,6 % sur un an) et le nombre de ceux âgés de 50 ans et plus augmente de 0,8 % (+ 18,5 % sur un an).

Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de - 0,3 % à + 1,5 % en février 2013 par rapport à fin janvier : Aube (+ 1,0 %), soit 16 997 chômeurs, soit 166 chômeurs de plus qu'en janvier, Ardennes (- 0,3 %), soit 16 242 chômeurs, Marne (+ 1,0 %), soit 28 007 chômeurs, Haute-Marne (+ 1,5 %), soit 8 570 chômeurs.

Alors que le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, résultant de l'accord du 11 janvier conclu avec les partenaires sociaux, arrive sur le bureau de l'Assemblée nationale, des chiffres  annoncent une fois de plus que travail salarié subit la crise de plein fouet.

Au troisième trimestre 2012, 81,7 % des embauches ont lieu via des contrats à durée déterminée. Dans le même temps, l'effectif intérimaire a baissé de 16,4 %.

L'embauche par voie de contrat à durée déterminée a atteint, selon la Dares, le taux de 81,7 % au troisième trimestre de 2012, le plus fort depuis dix ans.

À côté de cela, dans l'intérim, l'effectif a baissé de 16,2 % en France, de 18,4 % en Champagne-Ardenne et de 15,3 % en Picardie l'an passé, selon l'observatoire Prisme.

En Champagne-Ardenne, le BTP, l'industrie et les transports sont touchés de plein fouet avec des baisses de 38,8 %, 24,3 % et 19,4 %.

Ces deux indicateurs témoignent de la précarisation du travail. En mal de flexibilité, les entreprises ont tendance trop souvent à oublier les règles du jeu des contrats de CDD et des missions d'intérim.

Comme Mediaco Zeimett qui a employé au moins 3 personnes mission sur mission. Le premier de 1998 à 2011, le second pendant dix-sept ans et toujours sous intérim, le troisième pendant trente mois. Valéo, entreprise de 550 CDI utilise largement les intérimaires pour faire face aux à-coups des commandes. Les dossiers des 3 premiers et d'une quarantaine d'anciens intérimaires et d'ex-bénéficiaires de CDD sont passés aux prud'hommes en juin 2012. Les décisions n'ont toujours pas été rendues.

Le code du travail stipule que la durée totale d'une mission d'un travailleur temporaire ne peut excéder dix-huit mois et qu'elle n'intervient, notamment, qu'en cas absence d'un salarié, de suspension de son contrat de travail ou d'accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 15:45

Premontre-20130325.jpgLes notes envoyées par la direction, le 15 février et le 14 mars, sont suffisamment explicites pour laisser penser à une nouvelle organisation du travail fortement imputable aux salariés. «Sous couvert de contraintes budgétaires nouvelles, la direction propose une nouvelle organisation qui induit une remise en cause des 35 heures actuelles et des 17 RTT et 12 jours de repos. C'est pourtant fortement utile et indispensable en psychiatrie».

Une première note d'abord, envoyée à tout le personnel, datée du 15 février, alerte les syndicats. Dans celle-ci, la direction propose «d'optimiser les moyens et de conforter la crédibilité de la demande de financement de l'établissement auprès des organismes bancaires». Une deuxième, datée du 14 mars, évoque trois objectifs : «optimiser les moyens humains afin de maintenir une qualité de prise en charge des patients, améliorer la qualité de vie au travail des professionnels et optimiser l'enveloppe budgétaire et répondre aux nouvelles contraintes financières».

Une aberration pour les syndiqués puisqu'«au niveau de la région, l'hôpital de Prémontré est sous-doté en personnels médicaux par rapport au niveau national. L'hôpital de Prémontré se situe en deçà de la moyenne nationale».

250 salariés de l'hôpital de Prémonté ont manifesté, hier, à l'appel de la CGT. Actuellement, les syndiqués n'ont pas mis en place d'actions car la hiérarchie ne donnera d'informations supplémentaires que le 18 avril. Pour autant, elle entend bien porter le message aux 1 200 salariés de l'hôpital sur une probable perte de leurs acquis sociaux.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 15:37

cauvalfeu2mieux-20130326.jpgDepuis ce matin, les salariés du site de Bar-sur-Aube bloquent tous les accès à la ville, en réaction au rejet du projet de reprise de leur entreprise par le Parquet de Meaux lundi 25 mars.

Nationale 67, routes départementales : tous les axes menant à Bar-sur-Aube sont bloqués depuis ce mardi matin. En réaction au rejet, hier, par le Parquet de Meaux, de l'unique projet de reprise de leur usine de canapés, les 191 salariés du site aubois ont installé des barrages faits de barrières et de pneus enflammés. Leur façon d'exprimer leur colère face à la liquidation annoncée de leur usine qu'ils ont, par dépit, rebaptisé "Atmosphere Exterior".

Le Parquet a fait barrage à Gilles Silberman pour trois raisons :

  • Le destin d'une autre filiale du groupe Cauval, fabriquant des canapés et basée dans l'Aveyron, était examinée solidairement et ses représentants de salariés n'étaient pas favorables au maintien de Gilles Silberman
  • Par ailleurs si la requête avait été acceptée, cela aurait fait jurisprudence : un patron français n'est pas autorisé à "s'autoreprendre" ainsi en effaçant ses dettes
  • Enfin les perspectives dans le secteur du canapé sont sombres.
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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 21:27

Le tribunal de Meaux a rendu sa décision cet après-midi.

Le procureur du tribunal de commerce n'a finalement pas autorisé le PDG de Cauval Industries à présenter une nouvelle offre de reprise de sa propre société, Atmosphère Intériors.

L'affaire aurait pu constituer une première : le parquet de Meaux devait statuer sur la légalité d'un dossier de reprise présenté l'un des patrosn de l'entreprise. Or une reprise après liquidation par un dirigeant est à ce jour interdit par la loi. S'il l'avait validé, la décision du parquet de Meaux aurait constitué une première et fait jurisprudence.

Celle-ci, basée à Bar-sur-Aube, sera donc liquidée. La liquidation officielle devrait être prononcée le 8 avril prochain.

Une mauvaise nouvelle pour les 191 salariés qui avaient pourtant une mince lueur d'espoir.

Une autre société du groupe, Confort et Systèmes, implantée à Sévérac-le-Château et employant 220 salariés, subira également le même sort.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 18:18

La situation des quatorze salariés de l'entreprise Aisne Iso, à Bruyères-et-Montbérault, est peut-être sur le point d'évoluer favorablement.

A la rencontre organisée entre l'ancien gérant et le nouveau, «On a trouvé une somme d'environ 56 000 euros bloquée jusque-là. Probablement des avances sur chantiers. Cela devrait permettre de payer les ouvriers».

La démarche semble acceptée par les parties. Dans quelques jours, une déclaration de cessation de paiement devrait être déposée au tribunal de commerce. Un administrateur judiciaire serait ainsi désigné, à charge pour lui de procéder au licenciement des employés et d'enclencher la saisie de l'assurance de garantie des salaires.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 18:15

Le tribunal de commerce de Versailles vient de prononcer la liquidation de Transcom France. Cette filiale du groupe suédois Transcom World wide comptait près de 500 salariés en France dont une petite centaine au centre d'appels du parc Gouraud à Soissons.

Le tribunal a prononcé la continuité de l'activité jusqu'au 31 mars.

Dès mardi, des négociations sur le plan social devraient débuter.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 18:04

L'histoire remonte à plus loin, au début de l'année 2010, lorsqu'un délégué du personnel réclame une augmentation de salaire. Employés et employeur s'entendront sur un protocole d'accord transactionnel.

Deux ex-salariés ne l'ont signé. La principale demande des deux ex-salariés porte sur les heures supplémentaires. Leur contrat de travail prévoyait «que la durée journalière de travail était de 6 h 30 sur une amplitude de mise à disposition du véhicule de 12 heures». Reste que les salariés sont «mis à disposition de l'employeur» et doivent donc être rémunérés en conséquence.


Quant au «décompte» effectif des heures travaillées, le patron des Taxis Vasseur à Saint-Quentin se refuse à produire, à communiquer loyalement ces documents», faisant notamment référence à un système de géolocalisation dont bénéficient les véhicules.

Aux prud'hommes de trancher. Les ex-employés réclament près de 150 000 euros. Réponse le 27 mai prochain.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 17:55

En 2011, en France, le nombre de dossiers déposés pour 100 000 habitants de plus de 15 ans était de 458. Avec 581 dossiers pour 100 000 habitants enregistrés cette même année dans l'Aube, ce département se situe au-dessus des moyennes nationales et régionales. Un phénomène que la directrice de la Banque de France à Troyes relie à la situation socio-économique du département, se traduisant par un taux de chômage élevé (10,8 % contre 9,4 % en France), un nombre d'allocataires du RSA important (5,2 % contre 4,4 % en France) et un revenu disponible annuel moindre dans le département que dans le reste de la France (18 000 € contre 19 875 €).

Selon une enquête menée par la Banque de France en 2011, il s'agit majoritairement de personnes seules (61 % des dossiers), locataires (79 %), dont les ressources ne dépassent pas 2 000 € par mois (80 %). dans l'Aube, la propension de jeunes surendettés est significativement supérieure à celle enregistrée en France (27 % des Aubois surendettés ont moins de 35 ans, contre 23 % en France). Autre élément distinctif : Dans l'Aube, 44 % des personnes surendettées sont au chômage ou sans emploi, alors qu'en France, cette population ne représente que 37 % des personnes surendettées.

Conséquence, les ressources et les capacités de remboursement des personnes surendettées sont faibles. Dans l'Aube, 52,2 % des déposants ont des revenus inférieurs au Smic.

Si les crédits à la consommation restent majoritaires (52 % de l'endettement total), la part de l'immobilier (26 % de l'endettement dans l'Aube) ne cesse d'augmenter. En 2012, 1 432 dossiers ont été déposés dans le département.

À noter que, dans l'Aube, la commission oriente 41 % des dossiers vers une procédure de rétablissement personnel (l'équivalent d'une faillite). En France, cette orientation ne concerne que 26 % des dossiers.

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