Nous revenons sur l’actualité et en particulier celle de la répression.

Puis une interview de Loïc et de son avocat. Loïc subit un acharnement judiciaire. Pour mémoire, il était l’une des trois personnes condamnées lors d’un premier procès pour ces attaques informatiques. Il devait passer en procès ce 19 septembre pour une attaque informatique lors de la mort de Rémi Fraisse à Sivens.

Son procès est reporté au 6 mars 2017.

«Rémi Fraisse à Sivens, Adama cet été à Paris, Romain dans le coma suite à la manifestation contre la loi travail du 26 mai. Si procès il y a, c’est celui de l’État et son usage de la force, allant jusqu’à tuer en jouissant d’impunité.»

Pour la dernière émission de l'année, nous revenons sur l'expulsion des occupants de la forêt Mandres-en-Barrois réalisée le 7 juillet au cours d'une opération militaire de grande ampleur.

Loin d’atténuer la motivation des occupants et des habitants l'expulsion renforce la colère et la
détermination des opposants qui le 16 et 17 juillet invite tout ceux qui le souhaiteraient à participé à une grande manif de réoccupation Une bonne occasion de conclure l'année en beauté...

Depuis le dimanche 19 juin, des habitant-e-s de Mandres en Barrois, des ami-e-s, des complices et des habitué-e-s de Bure et de ses environs, collectifs, associations, paysan-ne-s, occupent la forêt communale de Mandres pour bloquer les travaux de la poubelle nucléaire CIGEO. Avec trois de ses protagonistes nous revenons sur les conditions de cette occupation et au delà sur le projet CIGEO et la lutte contre le laboratoire.

Une occupation qui fait du bien à la lutte et à tout le monde !!!

Interview de Bernard Ripert, avocat au barreau de Grenoble, poursuivi pour "intimidation envers un magistrat". Il a été relaxé mi-mai par le conseil régional de discipline qui statuait sur des manquements déontologiques présumés. Le procureur général a fait appel de cette décision. La cour d'appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond de cette affaire. Il a été placé en garde à vue fin mai. Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait "une hospitalisation sous contrainte" (qui a duré 46 h).

Puis on revient sur le mouvement social et les manifs de demain 14 juin. Manifs où 170 personnes au moins ont interdiction administrative de participer.

Comme l'interdiction administrative de manifester est une conséquence de l'état d'urgence, le président du groupe LR au Sénat a déposé un projet de loi devant celui-ci prévoyant l'après état d'urgence et les peines encourues par les manifestant-e-s...

Suite de la discussion avec Humapsy.

Les GHT instaurés par la nouvelle loi de santé, énormes machines bureaucratiques, engloutissant la psychiatrie de secteur dans l’hôpital général et les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), annulent définitivement la spécificité de la psychiatrie, comme cela a été le cas pour les formations des infirmier-ère-s et des médecins.
Ainsi, ARS (Agences Régionales de Santé), HAS (Haute Autorité de Santé), «recommandations de bonnes pratiques», «démarches qualité», «patients traceurs», «file active», «mutualisation des moyens», sont autant de termes d’une novlangue imposée, qui loin d’être sous tendus par des considérations cliniques nous éloignent de la relation et d’une pensée de l’autre et de sa complexité. (Extrait de l'appel à la manif nationale à Paris le 31 mai 2016).

En seconde partie, on revient sur la lutte contre la loi travail.

L'Egrégore revient ce soir sur les défilés de la journée du 28 avril et du 1er mai, et plus particulièrement sur ceux de Marseille. Les manifestations de ces derniers jours ont été marquées par une répression et une gestion du maintien de l'ordre inédite, avec pour résultat plus de cent interpellations sur l'ensemble du territoire dont au moins cinquante à Marseille.

Au delà de cette répression le mouvement contre la loi travail peine a trouver son rythme même si ici ou là des initiatives commencent à se développer, c'est de cela également que nous parlerons avec des camarades du Réseau Communiste Antigestionnaire.