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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 13:53
Une nouvelle prison à Châlons ?

L’information a été lâchée en début de semaine par le député et maire de Châlons-en-Champgne et confirmée par le préfet. Il a été l’un des tout premiers élus à constituer un dossier pour accueillir l’une des 33 «prisons Valls», annoncées par l’ex Premier ministre au mois d’octobre. Aujourd’hui, le dossier est à l’instruction au sein des services du ministère de la Justice.

Le cahier des charges est très précis. «Il y a des contraintes un peu spécifiques, il faut que le terrain fasse suffisamment d’hectares, qu’il soit un peu excentré, mais accessible facilement en transports en commun»,

C’est le quartier Corbineau qui est dans le viseur. Tout colle : la superficie est largement suffisante (on parle d’une quinzaine d’hectares avec les espaces de sécurité périphériques) et le site est excentré tout en restant accessible facilement en transport en commun.

Le nouvel établissement pénitentiaire devrait accueillir 200 détenus. Il permettrait de créer 150 emplois. Reste à savoir ce qu’il adviendra précisément de l’actuelle maison d’arrêt. Construite en 1854, elle est l’une des plus vieilles de France, et accueille aujourd’hui 300 détenus.

Il n’y a encore pas si longtemps, l’Agglomération et la Ville avaient d’autres projets pour cette friche de quelque 363 925 m² : au printemps, les élus avaient voté, à la quasi-unanimité, le rachat, à l’euro symbolique de l’emprise auprès du ministère de la Défense pour une cession dans la foulée à un investisseur français installé à Singapour qui souhaitait construire un éco quartier ultramoderne : la «Smart city», qui devait accueillir un millier de retraités aisés de région parisienne. Sur les 90 millions d’euros de l’enveloppe initiale, douze devaient venir de subventions. Le président de l’intercommunalité n’aurait jamais utilisé le pouvoir qu’il lui était donné de conclure l’affaire avec Strategeco International.

Cette création de prison s’inscrit dans le plan du ministère de la Justice pour lutter contre la surpopulation carcérale. La France totalisait en août dernier 68 819 détenus pour 58 507 places de prison, soit 10 312 places manquantes.

Resterait toujours la moitié de la friche Corbineau…

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 13:24
Accélération du calendrier de la fermeture de Clairvaux

Le 27 avril 2016, s’adressant aux élèves de l’école nationale de l’administration pénitentiaire à Agen, le ministre de la Justice déclare : «Le futur centre pénitentiaire de Troyes devra s’accompagner de la fermeture de Clairvaux que je confirme ici (…) Tous ceux qui connaissent l’état de vétusté et de dégradation de Clairvaux, construit sur le site d’une abbaye en 1804, me comprendront. Cela fait des années que la fermeture de ce centre, où le passé ne cesse d’inspirer la perception du présent, est annoncée sans qu’elle ne se concrétise. Je ne veux plus que les personnels soient contraints de travailler dans de telles conditions, pas plus que je ne souhaite que des personnes soient détenues dans des locaux aussi inadaptés.»

Face à cette annonce, la contestation s’organise. Les surveillants bloquent la centrale. Le 14 mai, une marche de soutien réunit 1 300 personnes à Bar-sur-Aube. Les élus aussi se rebellent. Le 16 décembre, ils sont près de 250 à se rassembler devant la préfecture de l’Aube pour dénoncer la décision du Garde des Sceaux.

 

Mais l’administration pénitentiaire ne recule pas. Elle se presse pour lancer des travaux de démolition de plusieurs bâtiments du site, dont le bâtiment B qui accueille des détenus. Objectif, faire «tourner» la maison centrale avec moins de personnel (199 actuellement) jusqu’à 2022 où l’ouverture de Lavau (qui sera à la fois maison d’arrêt, centre de détention et maison centrale, de 522 places, soit 172 places se plus que le projet initial de février 2012, annulé en octobre 2012) sera effective.

 

Le Ministère de la Justice semble vouloir accélérer la fermeture. Ce mercredi 28 décembre a été publié au Journal officiel un arrêté ministériel du 22 décembre allant plus loin dans le processus de fermeture. Il officialise ce qui se discutait depuis plusieurs semaines et qui désormais est gravé dans le marbre.

 

Que dit cet arrêté ? Il confirme la fermeture le 31 décembre 2012. Celle-ci constitue une opération de restructuration qui ouvre droit à la prime de restructuration de service et à l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint pour les fonctionnaires et agents non titulaires de l’Etat de droit public recrutés pour une durée indéterminée. Mais cette prime devra être remboursée s’ils quittent les fonctions sur lesquelles ils ont été nommés dans les douze premiers mois suivant cette nomination. Il prévoit une réduction pour 2017 des effectifs de surveillants et brigadiers du personnel de surveillance de 64 postes, liés au regroupement de la détention sur un seul bâtiment.

 

Annoncés pour février 2017, les travaux de démolition des autres bâtiments, s’ils devaient se confirmer (la question de l’urbanisme et du patrimoine architecturale n’est pas totalement réglée), rendraient probablement irréversible la fermeture de Clairvaux. Même en cas d’alternance politique en 2017. Seule certitude, le dossier devrait continuer à faire parler de lui en 2017.

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 09:09

Le ministre de la Justice a confirmé hier mercredi son intention de fermer la maison centrale dans les cinq années à venir.

Le coût d’une rénovation serait trop important pour les 120 places qu’offre la maison centrale. Le ministère avance une estimation "entre 38 et 50 millions d’euros".

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 16:21
Fermeture de la maison centrale de Clairvaux

Le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas a annoncé ce mercredi 27 avril 2016 la fermeture prochaine de la prison de Clairvaux, lors d’un discours prononcé à l’École nationale d’administration (Enap).

«Il faut savoir fermer des prisons, lorsque cela est nécessaire. Et tous ceux qui connaissent l’état de vétusté et de dégradation de Clairvaux, construit sur le site d’une abbaye en 1804, me comprendront. Cela fait des années que la fermeture de ce centre, où le passé ne cesse d’inspirer la perception du présent, est annoncée sans qu’elle ne se concrétise. Je ne veux plus que les personnels soient contraints de travailler dans de telles conditions, pas plus que je ne souhaite que des personnes soient détenues dans des locaux aussi inadaptés

Actuellement, 127 détenus sont emprisonnés à Clairvaux, pour 198 places. 199 surveillants et personnel pénitentiaire y travaillent.

Concernant le personnel, le ministre ajoute «la direction de l’Administration pénitentiaire prendra en compte chaque situation des personnels pour qu’il n’y ait pas de préjudice excessif.»

Pour FO pénitentiaire, «C’est dégueulasse, c’est une honte. On fait Lavau mais on ferme Clairvaux. Au niveau de l’emploi, c’est la mort.»

Quelle date pour la fermeture ? Le ministre a répondu «vite», sans plus de précision. La date la plus probable est 2022, date d’ouverture de la prison de Lavau.

Le projet de la prison de Lavau, basé sur le système du partenariat "Public Privé", avait été présenté en février 2012, avant d’être annulé quelques mois plus tard, en octobre de la même année. Le projet prévoyait 350 places (censés remplacer les 113 places la maison d’arrêt de Troyes) pour un coût de 90 millions d’euros.

Répondant fin mars à la question d’un député concernant Lavau, le Garde des Sceaux avait indiqué que «Les études seront conduites en 2016 et, à ce stade, la livraison est prévue pour 2022». On apprenait alors que Lavau serait un centre pénitentiaire (à la fois maison d’arrêt, centre de détention et maison centrale) et que la capacité serait de 522 places, soit 172 places de plus que dans le projet initial…

Lavau fait partie des 15 000 nouvelles places de prison annoncées par le gouvernement. Le Garde des Sceaux devrait venir prochainement venir dans l’Aube expliquer ces décision.

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 10:39
Villenauxe : un bâtiment condamné pour pallier le manque de matons

Le centre de détention de Villenauxe-la-Grande fait partie du premier programme de construction des établissements à "gestion déléguée" (contrat de «partenariats public-privé»). Sa construction pour 408 places a débuté en 1989, les premiers détenus y ont été écroués le 15 mars 1991. Un bâtiment de 200 places supplémentaires a été rajouté en 2010.

Pour assurer les fonctions de surveillance, un effectif de 141 fonctionnaires est prévu ; aujourd’hui, l’établissement compte 109 surveillants. En juin 2015, il y a eu onze départs de surveillance pour quatre entrées.

Un bâtiment pouvant accueillir 200 personnes va fermer d’ici février au centre de détention de Villenauxe-la-Grande. «Un bâtiment d’un effectif de 200 personnes va fermer. En théorie, nous devons accueillir 600 détenus, sauf que, là, on est sous la barre des 500. Et ça va baisser prochainement au rythme des libérations. Les détenus ne seront pas remplacés. Et, depuis quelques jours, on fait changer de bâtiment des détenus pour les mettre dans des cellules vides. Cela va permettre de couvrir tous les postes sur les deux autres bâtiments», indique un syndicat de matons.

La direction interrégionale des services pénitentiaires de Centre-Est Dijon évoque une «restructuration interne pour pallier le manque de personnel». Le regroupement des détenus dans les deux autres bâtiments devrait permettre de soulager le travail des surveillants, en sous-effectif.

La fermeture de ce bâtiment devrait être temporaire, en attendant que le nombre de détenus soit en adéquation avec le nombre de surveillants. Mais aucune date de fin de fermeture n’a été donnée.

«Dans les conditions actuelles, c’est un choix quasiment obligatoire fait par le directeur. La situation s’est fortement dégradée en ce qui concerne le personnel. C’est catastrophique et dommageable pour le site de Villenauxe», réagit le député Gérard Menuel. Il faudrait selon lui 25 à 30 poste supplémentaires.

Fermons toutes les prisons !

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 19:55
Clairvaux: un mur d'enceinte menace de s'écrouler

Le premier mur d’enceinte entourant l’abbaye de Clairvaux et la maison centrale menace de s’effondrer à tout moment. L’administration pénitentiaire a demandé à la municipalité de Ville-sous-la-Ferté, qui englobe le village de Clairvaux, de poser des panneaux indiquant aux éventuels piétons un risque d’éboulement pour éviter tout dommage.

Construit au XIV è  siècle par les moines de l’abbaye, ce mur, classé monument historique, est aujourd’hui victime de l’érosion, mais pas seulement. La construction pâtit également d’un défaut d’entretien, faute de financement du Ministère de la Justice, propriétaire.

En cas de chute d’un pan de mur, l’ouverture d’une brèche permettrait à des personnes venues de l’extérieur de s’approcher des murs de la centrale et d’arriver au pied de certains miradors…

Pour rappel, la mythique maison centrale de Clairvaux accueille actuellement près de 140 détenus. La très grande majorité a été condamnée à de longues peines.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 15:52

Un "taux de remplissage" de 154 %. En effet, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de la Justice au 1er avril dernier, la Maison d'arrêt de Laon (petites peines) accueillait, au 1er avril dernier, 301 détenus pour 195 places. A distinguer du centre de détention (longues peines) qui lui affiche presque complet avec 189 détenus pour 200 places. La Maison d'arrêt de Laon est le point noir dans la région. Au centre de détention Château-Thierry, il y a 20 détenus pour 33 places (60,5 %).

En Champagne-Ardenne, la situation est moins critique, même si les Maisons d'arrêt affichent "complet". A Châlons-en-Champagne, il y a 321 détenus pour 311 places (soit un taux de remplissage de 103,2 %). A Charleville-Mézières, 58 détenus pour 59 places (98.3 %), à Reims 159 détenus pour 154 places (103.2 %), à Troyes 136 détenus pour 116 places (117,2 %), à Chaumont 113 détenus pour 78 places (144,9 %). Au centre de détention de Villenauxe-la-Grande, il y a 587 détenus pour 606 places (96,9 %). A la centrale (très longues peines) de Clairvaux, il y a 145 détenus pour 209 places (69,4 %).

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 11:20

prison de VillenauxeSelon le Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS), des exactions auraient émaillé, ce week-end, la vie de la prison de Villenauxe-la-Grande.

Les difficultés auraient commencé dès le vendredi avec deux gendarmes qui auraient été molestés par un détenu lors d’une audition dans une salle prévue à cet effet. Le lendemain, un incendie dans une cellule, provoqué par son occupant, aurai nécessité l’intervention d’un surveillant alors que le système de désenfumage n’a pas fonctionné. Le week-end se serait terminé le dimanche avec un incident un plus sérieux au cours duquel un détenu «a infligé deux coups de poing à un agent qui venait de lui accorder la possibilité de passer une communication téléphonique et de laver son linge dans le local prévu à cet effet».

Pour ce syndicat, «Nous sommes actuellement 110 agents pour quelque 600 détenus, le compte n’y est pas. Nous réclamons non seulement un audit sur la sécurité dans l’établissement, mais également l’affectation de vingt agents supplémentaires qui manquent actuellement à l’effectif. Le ratio surveillants-détenus du centre de détention de Villenauxe atteint une proportion irrationnelle».

Le centre de détention de Villenauxe-la-Grande fait partie du premier programme de construction des établissements à "gestion déléguée". Sa construction a débuté en 1989, les premiers détenus y ont été écroué le 15 mars 1991. Depuis 2009 sa capacité est de 600 places grâce à l'ajout d'un troisième batiment de détention de 200 places sur 4 niveaux. Le centre de détention accueille les condamnés d'un an et plus considérés comme présentant les perspectives de réinsertion les meilleures.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 09:45

«Personne de sérieux ne peut contester, qu'à terme, la maison d'arrêt de Troyes devra fermer. C'est un établissement qui est totalement obsolète. Une certaine humanité nécessite des investissements publics», a déclaré hier François Baroin.

Il y a un an, quasiment jour pour jour, la Garde des Sceaux annonçait l'abandon du projet de de construction d'une «prison» à Lavau.

«De mon point de vue, le dossier n'est pas fermé. Le plus tôt on a une décision pour un investissement important qui va concerner 200 emplois - et nous avons désormais le site - le mieux ce sera. À mon avis, il y aura un nouveau programme d'investissement et je crois savoir que la prison de Troyes est considérée comme l'une des prisons qui doit faire partie de la deuxième vague».

Celle-ci devrait intervenir après 2017, mais le projet de Lavau serait revu. Il se murmure en effet que la nouvelle prison, non seulement accueillerait la maison d'arrêt de Troyes, mais également le centre pénitentiaire de Clairvaux. Ce qui ne serait pas sans poser problème pour l'économie du Barsuraubois. Aucune annonce n'est prévue dans l'immédiat.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 09:38

Hier, les surveillants pénitentiaires du centre de détention de Villenauxe-la-Grande ont organisé une troisième journée de blocage des parloirs.

Des agents moins nombreux mais tout aussi impliqués avec toujours la volonté d'alerter l'opinion publique (sic) sur leurs conditions de travail.

Après avoir investi l'entrée de la prison et brûlé pneus et palettes de bois, les surveillants ont levé le mouvement.

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 10:12

Prison-Chateu-Thierry.jpgC'est ce qu'est venu dire hier la ministre de la Justice. Il y a trois ans, elle était menac"e de fermeture pour cause vestuté. «En regardant le coût de la réhabilitation, qui est énorme, on peut avoir la tentation de proposer une fermeture. Néanmoins, le service rendu par cet établissement oblige à le maintenir. Il n'est pas question de fermer Château-Thierry».

Car Château-Thierry est une anomalie pénitentiaire. Un petit établissement - la centrale accueille une soixantaine de détenus - qui s’est organisé empiriquement. «Une structure hors normes», ont écrit les sénateurs en mai 2010. La bâtisse a été construite en 1850, intégrée à la ville. Cent ans plus tard, face à la hausse des malades mentaux en prison, Château-Thierry est chargé de soulager les établissements traditionnels et d’accueillir les détenus incapables de s’intégrer à un régime de détention classique - «fauteurs de troubles» ou victimes de violence.

55 surveillants pour la centrale et le centre de détention d’une trentaine de places. «Ici, on n’a pas de mirador et ça ne nous manque pas». Mais Château-Thierry est une vieille prison. Les cellules mesurent 6 m2 - moins que le minimum fixé à 7 m2 par le comité pour la prévention de la torture. Des travaux de peinture et de réfection vont être engagés à Chateau-Thierry dans le cadre du plan triennal de rénovation des établissements pénitentiaires, mais "nous n'avons pas les moyens de réhabiliter un vieil établissement comme ça"

En 2007, une étude des services de santé a contraint à renforcer le personnel médical, bien supérieur à celui d’une prison classique (un psychiatre à temps plein, un poste et demi de psychologues, sept infirmiers, un généraliste à mi-temps…)

90 % des prisonniers qui passent dans les cellules castelles souffrent de pathologies psychotiques et sont condamnés à des peines supérieures à huit ans (de 2 à 8 ans pour la partie centre de détention). es détenus y passent entre 3 mois et un an. Les équipes travaillent alors à la «réinsertion» du condamné.

Selon la ministre, «Il y a un taux élevé de personnes présentant ce genre de troubles dans les établissements du territoire et de l'outre-mer. Un audit récent indique que 16 % des détenus avaient fait un séjour dans une unité psychiatrique avant leur incarcération».

Pour l’Observatoire international des prisons, «Plus il y aura des structures spécialisées et plus on enfermera des malades mentaux, qui n’ont rien à faire en prison. On présente Château-Thierry comme un modèle car surveillants et détenus boivent des cafés. En creux, cela montre surtout le manque d’humanisation des prisons classiques».

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 17:35

Feu à toutes les prisonsLa maison d'arrêt de Charleville-Mézières a une capacité de 59 détenus. Sur le papier.

Dans la réalité, depuis la fin du mois de janvier, on comptabilise 13 détenus qui dorment sur un couchage à même le sol.

Cette surpopulation entraîne de la promiscuité mais aussi des difficultés pour accueillir les prévenus condamnés avec un mandat de dépôt devant le tribunal correctionnel.

Depuis 2010, l'incarcération devrait rester une exception pour les courtes peines. Et pourtant, les maisons d'arrêt sont surpeuplées !

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