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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 16:07

Le tribunal correctionnel de Laon a finalement tranché hier, après cinq semaines de délibéré.

Les textes visés par les deux techniciens contrôleurs des transports pour pointer une dizaine d' infractions parmi lesquelles des temps de conduite anormaux ou la mauvaise utilisation des enregistreurs étaient inappropriés ou caduques. Le tribunal a finalement prononcé la relaxe pour neuf infractions. Le procureur avait fait entendre qu'il n'hésiterait pas à reprendre des poursuites sur la base des textes adéquats.

Au chapitre des délits, les choses sont allées différemment pour les entrepreneurs. Et particulièrement pour Philippe Papin contre lequel a été retenu deux délits d'obstacle au contrôle des conditions de travail, un délit d'outrage à une personne chargée d'une mission de service public et un délit de transport sans carte enregistreuse.

Au total, trois mentions sanctionnées chacune par une amende de 3 000 euros. La position plus en retrait dans cette affaire de Jean-Marc Papin -par exemple sur l'outrage qui n'a pas été retenu contre lui- a valu au dirigeant deux amendes de 2 000 euros chacune. Enfin, la société écope de deux amendes de 1 000 euros.

Philippe Papin est maire de Soize et ses sociétés sont attributaires de marchés publics, deux éléments incompatibles avec un passif judiciaire notable. La dispense d'inscription avait été demandée par l'avocat des dirigeants. Elle a été accordée par la justice.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 12:09

Taux-de-pauvrete.jpgL'insee Champagne-Ardenne vient de rendre publique une étude sur le niveau de vie des Champardennais et la pauvreté en 2009. Des chiffres qui posent une réalité sur la crise qui a démarré en 2008.

14 000 emplois détruits
Entre 2007 et 2009, 14 000 emplois salariés marchands ont été détruits en Champagne-Ardenne. Conséquence de ces massives suppressions d’emploi et du retour à l’emploi des chômeurs rendu plus difficile, un grand nombre de ménages voient leur niveau de vie baisser jusqu’à parfois basculer dans la pauvreté.

191 000 Champardennais sous le seuil de pauvreté
En 2009, 191 000 Champardennais vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 954 € par mois, soit 14,6 % de la population, 6e taux le plus élevé de France.
En Champagne-Ardenne, plus fortement affectée par la crise, à l’image des régions les plus industrialisées du Nord et de l’Est, le taux de pauvreté augmente de 0,7 point entre 2008 et 2009, hausse parmi les plus élevées de France.

À la fin de l'année 2009, l'Aube comptait 42 300 personnes considérées comme pauvres, soit 14,2 % de ses habitants, à comparer aux 18,6 % dans les Ardennes, 15,4 % en Haute-Marne et 12,5 % dans la Marne.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 11:58

En redressement, Thomé-Génot, sous-traitant automobile basé à Nouzonville, spécialisé dans la fabrication de pôles d'alternateurs, employait en 2004 plus de 300 salariés.

Alors que d'autres candidats étaient sur les rangs, le tribunal avait accordé sa préférence au groupe US Catalina au motif que celui-ci préservait les emplois (et promettait même d'en créer d'autres). L'illusion ne dura guère. Deux ans plus tard, les dirigeants prenaient la poudre d'escampette et regagnaient le pays de l'oncle Sam, et la colère des salariés embrasait le département plusieurs semaines durant…

Au nom des anciens salariés écartés des dispositifs et indemnités mis en œuvre lors de la liquidation de la société, à l'automne 2006, un avocat carolo avait attaqué l'Etat, en la personne de l'Agent judiciaire du Trésor, pour faute lourde du tribunal de commerce de Charleville quand celui-ci accorda la reprise des Ateliers Thomé-Génot au groupe américain Catalina en 2004.

En première instance, en novembre 2011 (les débats avaient eu lieu en 2010), le tribunal de grande instance de Charleville avait débouté les salariés.

Mardi, la chambre civile de la cour d'appel de Reims examinait une nouvelle fois ce dossier, considéré comme le dernier avatar judiciaire d'une chronique exceptionnellement fournie, puisque l'affaire Thomé-Génot a déjà donné lieu à des procédures prud'homales et surtout pénales, le PDG américain et son adjointe ayant été condamnés pour abus de biens sociaux à cinq années de prison en correctionnelle (par défaut, les prévenus continuant à couler des jours tranquilles en Californie).

«Le tribunal savait donc pertinemment qu'il livrait les yeux fermés plus de 320 salariés à la cupidité d'affairistes sans scrupule. Dès lors deux fautes grossières et caractérisées sont à relever à l'encontre du tribunal de commerce de Charleville. Le fait de ne pas avoir respecté sciemment les dispositions légales en statuant sans le moindre élément comptable du repreneur. En homologuant, non moins sciemment, un plan de redressement par cession non conforme à l'offre déposée et qui ne contenait plus aucun financement. Elles constituent chacune une faute lourde sur le fondement de l'article 11 de la loi du 5 juillet 1972

Délibéré attendu pour le 3 avril.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 10:30

Sodimédical-copie-1Samedi matin, les 52 employés de la petite usine de Plancy-l'Abbaye ont tous reçu un coup de massue sous forme de courrier recommandé. La cour d'appel de Reims n'examinera la question du paiement de leurs salaires par Lohmann&Rauscher Allemagne que… le 23 mai ! Or voilà maintenant bientôt cinq mois qu'ils n'ont pas touché un centime.

Depuis octobre, les salariés essaient d'être solidaires, déjà entre eux, entre ceux qui ont un peu d'argent devant eux, ceux qui ont un conjoint qui gagne sa vie et les autres. Mais, évidemment, ça ne suffit plus. Ça ne peut pas suffire. Les Sodimédical ne sont pas au RSA (ex-RMI), ils sont à zéro euro par mois !

Tout ça alors qu'ils ont un contrat de travail en bonne et due forme, validé par toutes les cours de justice de France et de Navarre mais non honoré par leur employeur qui se prétend en cessation de paiement. Cessation de paiement dont la justice a affirmé déjà par deux fois qu'elle était cousue de fil blanc puisque Sodimédical n'a jamais été une société de plein exercice mais une coquille vide soutenue et contrôlée dans toutes ses dimensions par L&R.

Les salariés ont bien obtenu que L&R France soit condamné à payer leurs salaires. Ça a fonctionné jusqu'en octobre, puis L&R France a réussi à obtenir son placement en sauvegarde par le tribunal de commerce d'Épinal. Résultat, les salariés sont contraints d'obtenir la même condamnation de L&R Allemagne, là où sont concentrés les bénéfices de toutes les filiales du groupe. Le juge départiteur des prud'hommes de Troyes l'a refusé en janvier. Les salariés espéraient un appel rapide, il découvrent stupéfaits qu'il faut trois mois pour obtenir une audience.

Pour les dons, le comité d'entreprise recommande de tout adresser à la mairie de Plancy-l'Abbaye. Pour contacter le comité d'entreprise : CE.Plancy@FR.LRmed.com

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 12:54

L'État a fini d'élaborer son plan régional de santé 2012-2016. Cet épais document de 395 pages, qui constitue la clé de voûte de l'organisation du système de santé en Champagne-Ardenne, a été soumis à l'approbation du conseil régional. Mais sans succès. Celui-ci a donné un avis négatif en séance plénière.

Dans ce plan régional de santé, l'Aube ne s'en sort pas trop mal. En faisant la synthèse du document, la vice-présidente du conseil régional en charge de la santé estime que ce plan comporte des menaces sur le devenir des plateaux chirurgicaux de Vitry-le-François (Marne), Chaumont (Haute-Marne) et Rethel (Ardennes). Ainsi que sur les maternités de Vitry-le-François (Marne) et Langres (Haute-Marne).

Toutefois, ce ne sont pas uniquement ces menaces qui ont motivé l'avis négatif du conseil régional. Son premier reproche réside dans le fait que ce plan ne règle pas le problème de financement des hôpitaux. En en présentant les grandes lignes, le directeur général de l'agence régionale de santé, il a été relevé qu'une majorité d'établissements de santé est en déficit dans la région. Seuls deux hôpitaux ne sont pas dans le rouge : le CHU de Reims et l'hôpital de Troyes. «Pour Reims, son retour à l'équilibre a été au prix de 250 suppressions de postes». Quant à l'hôpital de Troyes, les élus ont longtemps craint qu'il finisse l'année écoulée en perte. Cela n'a pas été finalement le cas. Mais qu'en sera-t-il cette année ?

Pour le conseil régional, la tarification à l'activité a mis tous les hôpitaux sous tension. «Hélas, ce plan ne dit pas pourquoi». Surtout, le conseil régional estime que ce plan marque «l'entrée du secteur marchand dans la partie et scelle la disparition du service public de santé dans l'hôpital.» Dans le document, les termes «hôpital public» et «clinique privée à but lucratif» sont le plus souvent remplacés par celui générique «d'établissement de santé». Ce qui signifie la disparition du service public hospitalier. «Il sera remplacé par des missions de service public auquel est associé de plein droit le secteur privé commercial», constate le conseil régional qui veut, lui, que l'hôpital public reste le pilier de l'accès aux soins.

Le plan régional de santé n'a été approuvé que par les élus de l'UMP et du Nouveau Centre.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 13:00

Début avril, la chambre régionale des comptes (CRC), dont le siège se trouve à Châlons est censée fusionner avec la chambre de Lorraine, basée à Epinal (33 000 habitants).

31 emplois (dont dix magistrats) vont quitter le chef-lieu du département, au profit d'Epinal.

Les modalités des fusions programmées n'ont pas encore été explicitées. Événement rarissime au sein des CRC, les magistrats et les personnels administratifs sont tous appelés à manifester demain dès 14 heures devant le siège de la Cour des comptes, à Paris, rue Cambon. La CGT, la CFDT, FO et le Syndicat des juridictions financières (SJF), aux côtés de l'Association des magistrats des chambres régionales des comptes, ont décidé de faire cause commune, tant la forêt d'incertitudes qui se présente à eux leur semble inextricable.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 12:51

Malgré la crise, malgré des dotations d'État gelées, malgré une population dont un énorme pourcentage n'est plus imposable depuis des lustres, la fiscalité va donc baisser.

«Du jamais vu depuis 30 ans». Le premier adjoint a par ailleurs précisé que «non seulement, les impôts locaux allaient baisser de 2,5 %, mais que l'effet de revalorisation des bases fiscales (environ + 1,8 % chaque année) avait également été annulé. Il s'agit donc véritablement d'une baisse concrète qui permettra de redonner du pouvoir d'achat aux Sedanais. Cette baisse ne se limitera pas à l'année 2012. Elle se poursuivra sur trois exercices».

«Nous devrions avoir les mêmes dotations d'État qu'en 2011, nous comptons également sur le nouveau fonds national de péréquation (rééquilibrage des recettes entre les communes riches et les communes pauvres) ; nous allons également taxer les enseignes publicitaires, ce qui nous rapportera 120 000 €».

La Ville de Sedan va également profiter du transfert du pôle aquatique vers la communauté de communes, ce qui se traduira par une économie de 500 000 €.

Et tout ça sans toucher aux montants des subventions attribuées aux associations. Un rêve quoi !

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 12:40

La municipalité est obligée de ralentir le train des dépenses pour pouvoir mener à bien ses grands projets dont le pont Saint-Nicolas et la rénovation urbaine d'Orzy (Anru).

Ppour la fiscalité, la municipalité a encore une fois voulu ne pas toucher directement au porte-monnaie des Revinois.Une réduction des dépenses courantes de fonctionnement a ainsi été évaluée à 7 %. Elle concernera principalement les travaux en régie, les fluides, le traitement des déchets, et le poste assurances.

Les élus devraient montrer l'exemple et voir leurs indemnités amputées de 10 % pour un gain escompté de 10 000 euros.

Les associations n'ont pas été oubliées et seront mises à contribution avec une réduction de 25 000 euros pour l'enveloppe globale des subventions.

Le personnel également sera revu à la baisse. Certains départs en retraite ne seront pas remplacés. Ce sera le cas pour trois agents cette année, un du service et deux de voirie. Le recours aux heures supplémentaires devrait être aussi diminué. En revanche, l'enveloppe globale pour la masse salariale va grimper de 2,87 %. Ceci est dû à l'augmentation de la prime d'assurance du personnel liée à un taux de sinistres élevé qui passe de 1,45 à 2,15 % ; à l'embauche d'un agent aux Espaces verts et à l'office de tourisme (mi-temps), ainsi que de six agents du périscolaire et la cantine qui étaient auparavant intégrés dans le budget du CCAS ; l'augmentation d'un euro des chèques déjeuner à partir du 1er juillet, le glissement vieillesse-technicité (l'évolution de carrière des agents) et la modification du régime indemnitaire.

Le CCAS verra sa subvention s'amoindrir, de par les transferts de personnel. Il n'octroiera désormais qu'au cas par cas une aide aux factures d'eau aux personnes âgées de plus de 70 ans.

La municipalité table aussi sur une maîtrise de son désendettement, et espère n'avoir à emprunter que 350 000 euros cette année.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 16:49

Les Sodimédical ne sont plus sans mutuelle. Les Mutuelles de France, la dernière mutuelle dont le siège social est basé dans l'Aube, ont décidé de venir à leur secours. Des cartes d'adhérents leur ont été délivrées hier matin. Un vrai soulagement pour les 52 salariés de Sodimédical.

Le geste n'a toutefois rien d'un cadeau. «Il y a un abus de confiance de leur employeur. Il a fait la retenue pour la mutuelle sur les fiches de paie, mais il ne la verse pas. Cela relève d'une faute civile et même pénale. Nous récupérerons les sommes que nous avançons aux salariés de Sodimédical par voie de justice».

Dans un contrat de groupe, comme celui des Sodimédical, l'employeur collecte à la fois les parts salariées et patronales et règle l'ensemble des cotisations à l'assureur. L'impayé, estimé un temps à 2 600 €, s'élève en réalité à 13 000 €.

Les contrats de groupe, qui permettent aux entreprises d'être exonérées de charges sociales, sont aujourd'hui trop souvent laissés à la discrétion des employeurs. «Il faut que les salariés reprennent la gestion de leur mutuelle obligatoire».

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 11:25

Le conflit qui oppose le syndicat CGT, locataire de la dite bourse, «à titre gratuit» depuis un siècle et la mairie UMP de Saint-Quentin enfle depuis 2004. En octobre 2004, la CGT a proposé à la municipalité de créer une maison des syndicats. Sans succès.

Selon l'union départementale CGT, celui que le syndicat nomme «maire-ministre» peut difficilement justifier la libération urgente des 700 m2 de la bourse du travail, au motif qu'il conviendrait d'agrandir l'espace occupé par les services de justice au palais de Fervaques, à Saint-Quentin.

Le juge des référés à Laon s'est prononcé l'année dernière. Une astreinte a couru jusqu'à atteindre la rondelette somme de 11 000 euros. La cour d'appel d Amiens s'est également prononcée en désignant un médiateur chargé de rapprocher les parties. La mission s'est achevée, en fin d'année dernière, sans que maire et syndicat ne parviennent à trouver un point d'équilibre.

«Nous sommes toujours obligés de constater que la solution de relogement que la Ville nous propose, rue Anatole-France, ne nous permettrait pas d'exercer correctement notre mission. Aucune salle de ce bâtiment ne permet d'accueillir plus de 25 personnes», confie la secrétaire de l'union départementale CGT. Sans parler de la surface des lieux, inférieure d'un tiers à celle disponible dans la bourse du travail.

Expulsion ou pas ? Le jugement de la cour d'appel d'Amiens sera connu le 15 mars. Le jour de la fin de la trêve hivernale.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 11:14

Le gouvernement vient de prendre des mesures d'urgence contre la progression du chômage, pas forcément appréciées par les agents de Pôle emploi. L'une de ces mesures consiste pourtant à embaucher sur un an un millier de personnes en contrats à durée déterminée pour faire face à l'afflux de chômeurs.

«Nous sommes en période électorale. On fait du saupoudrage. Depuis la fusion, on prend des CDD et quand ils sont formés, on ne les garde pas», regrette une représentante syndicale à l'agence de Laon.

Autre mesure : les chômeurs sans emploi depuis plus de deux ans doivent être tous reçus par Pôle emploi pour se voir proposer «soit une formation, soit un emploi, soit un processus de resocialisation, soit un contrat aidé marchand ou non marchand».

Les agents ne demandent qu'à recevoir les demandeurs d'emploi. Encore faut-il avoir le temps. Il est prévu qu'un agent ait un suivi mensuel de 60 personnes. En réalité, chaque agent doit s'occuper de 250 personnes, «quand ce n'est pas 300 ou 350», poursuit la représentante syndicale.

La déléguée parle de souffrance au travail pour ses collègues. «On leur demande toujours plus, on leur demande de faire du chiffre, pas de faire du travail de qualité

Les prestations intéressantes, comme les ateliers, sont désormais sous-traitées à des organismes extérieurs. Les locaux ne sont plus adaptés à l'affluence. «Nous sommes toujours en situation de relogement. Il y a eu un projet en zone industrielle mais il a été abandonné. Nous travaillons les uns sur les autres. Parfois, nous n'avons pas de bureau pour travailler. On fait pour le mieux mais on n'en voit pas le bout. Jamais nous n'avons connu une situation aussi difficile. On se demande quel va être notre avenir.»

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 10:47

Pour protester contre le déménagement dans les locaux de l'hôpital de l'Ordre des infirmiers, les infirmières se sont mises en grèves pendant une heure.

Créé en 2010, les infirmières n'ont jamais été demandeuses d'un tel Ordre. «Seules 14 % ont participé aux élections et aujourd'hui seulement 66 000 sur 510 000 sont à jour de leur cotisation» sur le plan national. Quant au décret qui devait rendre l'inscription automatique à l'Ordre national des infirmiers (Oni), il ne serait plus d'actualité.

En «cessation de paiement», l'Oni doit donc prendre des mesures d'économie qui, localement, se traduisent par un abandon de ses locaux et un déménagement à l'hôpital. «L'Ordre serait hébergé à l'œil, aux frais de la Sécurité sociale au centre hospitalier : locaux mis à disposition, frais d'électricité, de chauffage… […] C'est tout simplement scandaleux et inacceptable, alors que l'hôpital subit lui-même un plan de retour à l'équilibre», estime l'intersyndicale.

les infirmières étaient entre autre postées devant les bureaux de sorte d'en empêcher l'accès aux déménageurs.

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