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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 11:53

Entamé mardi, le mouvement de grève suivi par une majorité des quelque 25 salariés employés à la production, à la fonderie Nicolas de Nouzonville, s'est poursuivi hier et le principe d'une reconduction ce jeudi a été adopté hier soir. Les revendications sont salariales mais la grogne porte aussi sur «les conditions de vie et de travail» dans ce qui est l'une des dernières unités industrielles de la localité. Des négociations initiées hier avec la direction (la société dépend du groupe Delachaux) ont échoué.

Par ailleurs, un huissier a été mandaté pour constater que l'accès des marchandises était bloqué par les grévistes, qui laissent cependant aller et venir les personnels non grévistes et les salariés administratifs.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 18:08

Les salariés de Bollinger sont en grève.

Hier, des salariés de la maison de champagne s'étaient réunis pour demander une compensation financière au déplacement de vingt et un employés.

L'affrontement entre direction et syndicat trouve son origine dans le déplacement du site habillage et logistique (étiquetage, coiffe, conditionnement en caisses et expédition des bouteilles) d'Aÿ vers Oger, où un nouveau bâtiment doit être inauguré le 22 mars.

La CGT exige une prime de 311 € par an pour financer les 28 kilomètres (24 selon la direction !) aller-retour de déplacement supplémentaires. La direction a préféré accorder une prime unique de 500 € aux salariés concernés.

«Dans le nouveau site, les conditions de travail n'ont aucune comparaison avec l'ancien : le bâtiment est fonctionnel, lumineux, spacieux. De plus, on s'est engagé à sauvegarder les vingt et un postes existants même si la nouvelle ligne est plus productive. On a même créé deux postes de plus. Ce n'est déjà pas mal, il faut se montrer raisonnable».

La grève se poursuit.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 13:13

A l’appel de Solidaires sud, les postiers du bureau Reims Poincaré seront en grève aujourd’hui. Ils dénoncent «un manque de moyens pour faire face à la charge de travail, le maintien d’un régime de travail incluant un samedi sur trois de liberté et une organisation incluant un jour de repos la semaine quand le samedi est travaillé».

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 12:59

BosalDepuis une dizaine de jours, l'usine de Beine-Nauroy qui travaille pour la sous-traitance automobile est au point mort.

Une fois de plus, le motif de la grogne porte sur la hauteur des primes. «Après une longue discussion avec le groupe, la direction de notre site nous a proposé 25 000 euros. Quand la semaine passée, elle nous en proposait 18. Nous en sommes là. Et si la direction de notre groupe a trouvé 7 000 euros supplémentaires pour nous mettre à la porte de la boutique en une semaine, elle est très certainement en mesure de trouver encore 5 000 euros de plus par salarié. Pour les mecs licenciés, c'est d'une extrême importance. Et cela monterait enfin une forme de respect et d'écoute de notre direction vis-à-vis de nous. Même si on nous fait entendre le refrain d'un groupe qui n'a pas les moyens».

Hier soir, le site était encore occupé par les salariés qui se relaient, jour et nuit, aux portes du site. La semaine passée, les membres de la direction avaient passé huit heures sur le site avec interdiction de le quitter. Hier, il a fallu encore attendre tard dans la soirée pour que les trois dirigeants ne regagnent leurs foyers.

Il semble que la direction néerlandaise ait "jeté" son négociateur et que le directeur local soit sur le point de démissionner.

Reste à attendre jeudi prochain, date de la prochaine réunion entre les salariés et la direction.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 12:36

Les 25 salariés ouvriers employés en «production» au sein de la fonderie Nicolas, à Nouzonville, ont décidé de débrayer hier matin à l'appel du syndicat CGT. Un mouvement de grogne qui fait suite à l'échec des négociations salariales, la proposition de + 2 % de la direction ayant été jugée insuffisante par les élus du personnel, qui expliquent que les plus anciens ouvriers (même avec 20 ou 30 ans d'ancienneté) sont désormais «rattrapés» par le Smic.

Les grévistes se plaignent aussi du non-remplacement des départs à la retraite, des «conditions de vie» dans l'entreprise (réfectoire, douches et WC dans un état «déplorable»), des risques au niveau de la sécurité (fuites dans la toiture, inondation à chaque grosse pluie, trou béant dans la dalle).

La fonderie Nicolas est la dernière fonderie de Nouzonville et l'une des dernières unités industrielles de la localité ; elle est spécialisée dans la production de petites pièces mécaniques, destinées notamment au matériel ferroviaire.

En plus des 25 ouvriers en CDI, on compte huit intérimaires et des employés dans les services administratifs et commerciaux.

La fonderie Nicolas appartient au groupe Delachaux.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:27

bosal-20120214"Depuis mardi, on reste là jour et nuit. On va faire des tours de garde durant tout le week-end, mais aucun camion ne rentrera chercher des pièces dans l'usine tant que nous n'aurons pas obtenu satisfaction dans nos revendications. Nous réclamons 30.000 euros par salarié de prime supra légale, le groupe ne veut en mettre que 18.000 euros bien que notre direction se batte pour qu'on obtienne plus. Il nous a fait savoir que mardi serait la réunion de la dernière chance. Où ça casse, ou çà passe".

En attendant aucune galerie ni attelage sort de l'usine marnaise et il semblerait que Renault et Peugeot commencent à tirer la sonnette d'alarme.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:13

Ils réclament de meilleures conditions de travail. La réorganisation imposée par la direction ne convient pas dans ce bureau où il est plus difficile qu'ailleurs d'exercer .

Les trois guichetiers du bureau de poste Poincaré à Reims n'en sont pas à leur premier arrêt de travail. Ni à leur dernier puisqu'un autre jour de grève est encore prévu la semaine prochaine.

La réorganisation implique d'orienter la clientèle vers des machines mais, à Orgeval, beaucoup d'usagers d'origine étrangère maîtrisent moyennement le français et préfèrent s'adresser au guichetier plutôt qu'à un robot.

La direction ne semble pas décidée à céder.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 17:10

bosal-20120214Les jours se suivent et se ressemblent sur le site industriel Bosal le Rapide. Le site du sous-traitant automobile est toujours totalement bloqué par des dizaines d ouvriers. Plus rien n'est rentré ni n'est sorti du site manufacturier depuis hier matin et une réunion du comité entreprise qui a tourné court.

Hier, le directeur du site s'est rendu à Paris pour un échange avec des responsables du groupe pour tenter de trouver une piste de sortie. Le groupe propose une prime susbstantielle de 8 000 euros, très loin des attentes des 93 ouvriers menacés par le plan de licenciement.

«Nous attendons des réponses demain matin lors d'une nouvelle réunion avec les responsables de notre site. Tant que nous n'aurons rien obtenu, nous continuerons à dormir ici et à bloquer toute entrée et toute sortie de marchandise».

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 16:33

Ce mercredi, les conseillers prud'homaux de Soissons se penchent sur le sort de dix salariés de l'hôpital de Villiers-Saint-Denis.

En juin 2011, le personnel de l'établissement s'était massivement mobilisé (114 grévistes déclarés plus ceux qui sont venus sur un jour de repos ou après leurs heures de travail) à l'appel des trois syndicats (CGT-GIS UNSA et CFDT). Ils reprochaient, entre autres, à la direction «son manque de dialogue et d'écoute des instances représentatives».

D'où la grève. Mais ce jour-là, la direction ne l'avait pas entendu de cette oreille, et avait «réquisitionné» du personnel (21 personnes en tout parfois sur leur piquet de grève).

«Une réquisition, c'est le préfet qui l'ordonne via un arrêté motivé. Le directeur de l'hôpital de l'époque n'avait pas à agir de la sorte». Dix salariés épaulés par la CGT ont donc saisi les Prud'hommes.

«Nous sommes dans une période de transition, notre directeur a été remercié mais nous resterons toujours vigilants sur l'offre de soins dans le sud de l'Aisne car notre secteur est en carence nette par rapport à la moyenne nationale».

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 16:24

bosal-20120214«La direction nous propose un chèque de 8 000 euros, une prime transactionnelle. Ce qui est grandement insuffisant. Mais la plaisanterie va plus loin. Si les ouvriers acceptent ce chèque, ils doivent également s'engager à signer un texte qui les dispense d'attaquer la direction de l'entreprise après le licenciement. C'est 8 000 euros pour se taire, en clair, sans parler des primes supra-légales. C'est une forme de chantage inadmissible et c'est bien pour cela que nous avons quitté la table», expliquent plusieurs représentants de l'intersyndicale aux portes du site marnais. «La conséquence est simple, ils ont voulu se foutre de nous, ils en paient les conséquences, ils restent à l'intérieur de l'usine tant qu'ils ne sont pas revenus sur leurs propositions. Ça pourrait durer longtemps».

Hier après-midi, un nouveau cycle de discussions a repris. «La direction présente sur le site a contacté le groupe, ce dernier ne veut pas lâcher, ni revenir sur ses propositions. Ils sont prêts à ce que rien ne sorte de l'usine

Hier soir, un des responsables du site a pu partir. Les ouvriers, eux, restent sur place toute la nuit. Et comptent bloquer le site jusqu'à nouvel ordre.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:45

bosal-20120214La situation est bloquée chez Bosal le Rapide à Beine-Nauroy dans la Marne. Les salariés séquestrent le directeur du site dans la salle où se tenait le comité d'entreprise depuis la fin de la matinée. Les négociations du jour portaient notamment sur les primes supra-légales. 

Sur les 142 employés marnais de l'équipementier automobile, 93 postes sont touchés par le plan social. Une partie de l'activité doit être délocalisée en Hongrie.

La direction du groupe à fait savoir qu'elle ne ferait pas de meilleure proposition. Le directeur est "libre" de se déplacer dans les ateliers de l'usine.

Les salariés bloquent le site, aucune marchandise et personne n'entre ou ne sort de l'usine. Toutes les machines sont à l'arrêt.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:35

La société Atal fabriquait des meubles de bureau. Le site laonnois d'Atal était le plus important du groupe. Il a compté jusqu'à 244 personnes. La fabrication de meubles y était assurée, ainsi que la logistique et l'expédition des armoires et autres coffres. Le site industriel est toujours en friche.

Ils attendaient cet épilogue judiciaire depuis sept ans. Soixante-dix-neuf ex-salariés d'Atal viennent d'apprendre la bonne nouvelle. Ils vont enfin être indemnisés à la suite de leur licenciement. L'affaire n'était pourtant pas jouée d'avance. Le conseil de prud'hommes les a déboutés, la Cour d'appel d'Amiens aussi. Mais la Cour de cassation a renvoyé leur affaire devant la cour d'appel de Douai. Laquelle vient de leur donner raison.

Il y a eu en fait trois plans sociaux successifs qui ont touché 140 personnes.

Le montant global accordé s'élève à 3 750 000 euros. Ce qui fait une moyenne de 50 000 euros par salarié en fonction de leur âge, leur ancienneté, leur fonction dans l'entreprise.

«Si la décision survenue le 31 janvier était arrivée il y a sept ans, chacun de vous aurait touché 115 000 €. Aujourd'hui, grâce à Raffarin, vous ne pouvez toucher au maximum que 65 000 €. Parce qu'il a fait adopter un texte, en plein mois d'août, qui diminue le plafond d'indemnisation des AGS (le régime de garantie des salaires) à 65 000 € maximum ! Ce qui fait qu'une fois que vous avez déduit les sommes déjà reçues, certains vont se retrouver avec quelques milliers d'euros…»

Les salariés, qui ne s'étaient pas lancés dans la procédure qui vient de s'achever pour les 79, ont toujours une possibilité de rejoindre ce combat. Malgré le délai qui était marqué sur leur lettre : un an pour affaire appel. Là, la justice permet de passer au-dessus de ce délai. Cet appel ne concerne pas ceux qui avaient commencé la procédure et ont laissé tomber… Pour eux, c'est définitivement terminé.

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