Conditionneur à façon de lots promotionnels pour des clients de l’alimentaire, de la cosmétique et de
l’entretien, Sodepack, installée à Charmes dans l’Aisne (pâte, ketchup, lait, petits pots, compotes), et à Vouël (produits inflammables et aérosols - insecticides, aérosols - classés
dangereux) est crée en 1996.
La réussite de la Sodepack est liée à l’engagement des partenaires publics et privés. En premier lieu, il y
a la Communauté de communes des Villes d’Oyse qui a pris sous son aile la création de la Sodepack dans son hôtel d’entreprises de Charmes. Ensuite, sur la zone Evolis, c’est la Communauté de
communes Chauny-Tergnier et la Société pour l’immobilier d’entreprise de l’Aisne (SIMEA) qui ont pris le relais. Du côté des partenaires privés, il y a d’abord Unidel Investissements, actionnaire
à 80 %. Avec l’augmentation de la demande, il y a eu automatiquement une hausse de l’approvisionnement. D’abord conditionneur à façon, la Sodepack a confié ce dernier domaine et la gestion des
stocks à NRJT, qui intervient directement au cœur de l’entreprise. Saint-Gobain développement apporte ses savoir-faire en matière d’organisation, de financement des emplois, et d’interface avec
d’autres sociétés. Un travail qui se traduit une réflexion sur la mise en place de la «méthode des 5s», tirée du japonais Toyota et qui se résume avec le mot ORDRE : ordonner, ranger,
dépoussiérer (découvrir les anomalies), rendre évident, être rigoureux.
Quinze jours après l'annonce de la création d'une nouvelle unité de conditionnement à Charmes, le «grand
patron» a annoncé un nouveau renfort de personnel à l'unité ternoise. «Vingt, voire vingt-cinq embauches prévues dans les six prochains mois».
Cette nouvelle vague d'embauches succédera à celle du mois de novembre dernier qui s'élève à dix-sept
emplois nouveaux, portant l'effectif actuel à cent six salariés et une trentaine d'intérimaires. Il pense réduire progressivement le nombre d'intérimaires au profit de contrats à durée
indéterminée mais «nous devrons conserver un volant incompressible d'intérimaire pour faire face aux variations de charges saisonnières».
Le chiffre d'affaire de l'entreprise est passé de 6 à 12 millions d'euros en un an ; un doublement pur et
simple qui propulse l’entreprise d'une zone de perturbations à une nouvelle ère de prospérité. «En décembre 2011, nous étions dans le rouge mais nous sommes repassés en positif en ce mois de
décembre 2012».