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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:38

Malgré le plan de réindustrialisation (une durée de 2 à 3 ans) signé par le groupe Nexans France et l'Etat en 2010, seules deux entreprises locales ont réservé des bâtiments et de l'espace sur le site de 15 hectares laissé libre par Nexans-Essex.

Maréchalle Pesage et Maréchalle Pesage Métrologie, qui emploient actuellement une trentaine de personnes à Chauny, déménageront donc au 1er trimestre 2014, avec la promesse de créer 19 emplois supplémentaires dans les trois ans. Les deux sociétés Maréchalle emploient actuellement 60 personnes sur leurs sites de Chauny, Saint-Quentin (Bois de la Choque), Crésanzy, Compiègne, Amiens, Le Havre, Strasbourg et Epinal.

Le patron de CBTP (travaux publics) à Vouël, a acheté des bâtiments et du terrain pour diversifier ses activités. Il envisage de faire du négoce en menuiseries et bien d'autres produits, ainsi que de la location d'ateliers-bureaux.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:52

VisteonL'usine ardennaise de l'équipementier automobile américain Visteon, spécialisée dans la production de climatiseurs et qui compte encore près de 750 collaborateurs, a failli être délocalisée en Hongrie ! Si ce projet, présenté en fin d'année dernière, a finalement été abandonné, c'est uniquement en raison d'un problème immobilier, en l'occurrence un manque d'espace sur le site hongrois pressenti… Une énième péripétie dans l'histoire tourmentée de Visteon, qui s'apprête, à l'échelle mondiale, à laisser les rênes de ses activités de production de climatiseurs au groupe asiatique Halla.

La confirmation de cette dernière info est tombée jeudi dernier, lorsque le siège américain de Visteon a annoncé avoir accepté ce deal avec son homologue coréen, dont l'accord n'est plus qu'une simple formalité. Un deal plus subtil qu'une vente classique, puisque l'entité Halla appartient pour 70 % à Visteon…

L'équipementier américain, qui pesait 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires et employait plus de 80 000 salariés lors de sa création, il y a une douzaine d'années, a grandement perdu de sa superbe : le chiffre d'affaires a été divisé par trois, le nombre de salariés par quatre.

Le site ardennais souhaite se séparer de 112 de ses quelque 750 collaborateurs. Deux scénarios sont donc envisageables avec l'arrivée des Coréens aux commandes : soit ils estiment que l'usine carolo a un avenir et remettent de l'ordre dans cette unité, soit ils choisissent de transférer sa production ailleurs.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 10:19

L'arrivée des rotations de fret avec la Chine, début avril, devait générer «entre 20 et 25 000 tonnes de fret sur une année complète d'exploitation à 3 vols hebdomadaires». Problème, dès juillet, HNA, la compagnie chinoise, a «suspendu» ses vols. Du coup, si le volume de fret traité à Vatry a progressé en 2012, ce n'est que de 6 % avec 8 849 tonnes.

La barre des 100 000 passagers faisait office d'objectif. Finalement, après la réduction drastique des vols depuis fin octobre (uniquement des rotations avec Porto), le compteur s'est arrêté à 88 633 passagers au 31 décembre. Forcément, la progression fait rêver par rapport à 2011 : +72 % soit, 37 500 passagers supplémentaires.

En fin d'année, le conseil général de la Marne versera sa dernière subvention à la Seve (l'entité qui exploite l'aéroport) pour équilibrer le déficit du budget. Ensuite, la Seve pourra rompre la délégation de service public qui court jusqu'à 2020. Le conseil général cherche donc un éventuel nouveau pilote pour Vatry. Ce pilote pourrait même être propriétaire des lieux. D'une partie ou de tout…

En attendant, l'association Paris Vatry Project, chargée d'attirer les compagnies aériennes, attend de connaître la hauteur de son budget 2013. Pour le moment, seul le conseil général de la Marne a voté sa subvention ; 1,3 million € (contre 1,7 en 2012). Conseil régional (1,6 million l'an passé), communauté d'agglomération de Châlons (0,4 million) ; CCI de Reims-Epernay (0,4 aussi) et CCI de Châlons (0,2 en 2012) pourraient être tentés de réduire dans les mêmes proportions leur participation. Du coup, de 4,3 millions, le budget de APVP pourrait s'afficher avec un million de moins…

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:58

C'est 1,431 milliard d'euros d'impôts et taxes qui ont été recueillis en 2012 dans l'Aisne. Logiquement, c'est la TVA qui vient en tête avec plus d'un tiers du «chiffre d'affaires» axonais, soit 511 millions d'euros, L'impôt sur le revenu (320 M€), la taxe foncière (263 M€), la taxe d'habitation (138), l'impôt sur les sociétés (117 M€), les droits d'enregistrements (52 M€) et la contribution territoriale (30 M€) ou ex-taxe professionnelle.

Pour la la direction départementale des finances publiques (DDFiP), «La situation est préoccupante. Moins 11 % de rentrée de la TVA (au moins d'octobre) dans l'Aisne. On constate pour les impôts des particuliers, les difficultés des gens au moment de payer leurs impôts locaux (habitation et foncier) et on enregistre beaucoup de demandes de délais pour payer, y compris pour des petites sommes. Notamment chez les personnes âgées. La rentrée des impôts des sociétés (IS) est relativement stable par rapport à l'année dernière Mais la baisse de la TVA s'explique par le fait que les entreprises ont serré leur gestion pour garder du résultat. Il ne peut y avoir de l'IS que s'il y a du bénéfice. La TVA est un impôt (une taxe) sur la consommation. Ce qui est beaucoup plus large que les 13 000 entreprises axonaises».

Pour le préfet, «Ça rejoint le constat général que je fais d'une paupérisation d'une partie de la population».

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:40

Mis à part la période des fêtes, on constate une baisse de la quantité de déchets qui peut s'analyser de plusieurs façons.

Avec la crise, «les gens modifient leur façon de consommer. Ils privilégient le naturel. Ils refont du jardin. Cela produit moins de déchets».

Mais cela augmente le coût à la tonne des ordures ménagères résiduelles, car les camions font toujours du porte-à-porte pour un tonnage moins important.

La deuxième bonne nouvelle, c'est que l'on progresse dans le taux de recyclage et de valorisation. Il y a aussi moins d'emballages depuis quelque temps. Et la diminution est spectaculaire. En quelques années, la collecte a baissé d'une soixantaine de kilos par an et par habitant.

D'après des données du SIRTOM du laonnois

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:29

Le Crédit immobilier de France, vieille institution française de crédit devrait, selon toute vraisemblance, disparaître purement et simplement dans le courant de l'année.

A l'origine de cette situation, on retrouve toute une série d'événements dont la première étape remonte au début de l'année 2012. Le Crédit immobilier de France, créé en 1908, avait alors été dégradé par l'agence de notation Moody's, rendant quasiment impossible le refinancement de l'établissement sur les marchés.

Fin septembre, l'Etat, inquiet de la situation de l'établissement, décidait de voler à son secours. Peine perdue malgré les 20 milliards d'euros injectés par le gouvernement. Cette instance se dirige doucement mais sûrement vers la disparition.

Depuis plusieurs mois, les salariés de Reims, d'Épernay et d'ailleurs du Crédit immobilier de France attendent une décision. Une annonce de la part de leur direction quant à l'avenir de leurs emplois et de leur entreprise. Ils expédient les affaires courantes.

Des pistes de reprises seraient envisagées pour un millier de salariés (sur les 2 500 que compte le Crédit immobilier de France), notamment auprès de la Banque Postale. Pour les autres, l'avenir s'annonce sombre.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 10:19

La communauté de communes de Sainte-Ménehould a des terrains disponibles en bordure d'autoroute et des sites bientôt désertés par Albéa (Cebal qui reconscruit  une nouvelle usine en bordure d'autoroute).

Son président a fait voter, à hauteur de 15 000 euros, d'une étude de faisabilité technico-économique pour un site de déconstruction des automobiles hors d'usage.

Dans la filière florissante du recyclage, ce secteur semblerait particulièrement attractif, notamment avec l'avènement, en 2015, d'une norme européenne imposant que les véhicules soient recyclés à 95 %.

L' étude sera menée par Indra. Indra - dont le capital est détenu à 50/50 par Sita et Renault  - exploite plusieurs usines en France et propose même des installations clés en main. Cette entreprise, qui prospecte dans de nombreuses régions de l'Hexagone, est en passe de fermer l'une de ses usines dans le Pas-de-Calais. Une fermeture surprise qui désarçonne les 35 salariés du site de Noyelles-Godault et interpelle les pouvoirs publics. Il se trouve en effet qu'Indra s'est implantée sur place il y a un peu plus de trois ans dans le cadre d'une grande opération de réhabilitation du site de Métaleurop. Une opération dans laquelle l'Etat et les collectivités locales ont mis un gros paquet d'euros.

Selon une sénatrice du Nord, la société Indra installe son concept dans d'autres régions, ce qui lui vaut d'autres aides publiques : «Indra SAS […] installe son process à Saint-Nicolas de Redon, bénéficiant d'une aide régionale d'un montant de 150 000 euros». Selon la Voix du Nord, l'outil  de Noyelles-Godault était présenté comme «innovant» et prévoyait de traiter 11 000 véhicules par an. «Trois ans après,  le site est jugé comme en sous-capacité commerciale par sa direction depuis la fin de la prime à la casse». En outre, le directeur général affirme qu'il y a perdu 2,8 millions d'euros en 2012.

Comment un tel outil pourrait-il être plus performant dans la Marne que dans le Nord ? L'étude devrait permettre d'en savoir plus sur la réelle faisabilité d'une nouvelle usine. A condition qu'elle ne soit pas biaisée pour satisfaire les intérêts d'Indra. Mais on peut émettre des réserves. La société propose en effet des solutions clés en main qui permettent d'implanter une unité en 22 mois, études comprises. De là à imaginer qu'elle pourrait voir dans le bassin ménéhildien un espace idéal rien que pour vendre une de ses «solutions globales» et bénéficier d'aides, il n'y a qu'un pas…

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 10:55

Filiale industrielle de Vivescia, Siclaé vient d'acquérir la totalité du capital de NutriXo, l'un des leaders européens de la meunerie et de la boulangerie, viennoiserie, pâtisserie. Siclaé qui détenait déjà 54,39 % des actions de NutriXo, a procédé à l'achat de la totalité des actions restantes.

Créé en 2001 par la réunion des activités meunerie des Grands Moulins de Paris et d'autres partenaires (Euromill et Inter-Farine), NutriXo a deux secteurs majeurs : un pôle meunier regroupant une vingtaine de sites et Délifrance (boulangerie-pâtisserie-traîteur et produits surgelés).

De son côté, Siclaé  est un groupe agro-industriel qui regroupe différents métiers de transformation des céréales. Composé de coopératives agricoles (Champagne Céréales, Nouricia, EMC2, Champagne Coligny et Coopérative Agricole Sézanne) et de partenaires financiers, Siclaé compte 6 500 collaborateurs, pour un chiffre d'affaires de 1,78 milliard d'euros. Son principal actionnaire est Vivescia, la première coopérative céréalière en France, basée en Champagne Ardenne. Son chiffre d'affaires est de 4 milliards d'euros.  

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 13:00

Conditionneur à façon de lots promotionnels pour des clients de l’alimentaire, de la cosmétique et de l’entretien, Sodepack, installée à Charmes dans l’Aisne (pâte, ketchup, lait, petits pots, compotes), et à Vouël  (produits inflammables et aérosols - insecticides, aérosols - classés dangereux) est crée en 1996.

La réussite de la Sodepack est liée à l’engagement des partenaires publics et privés. En premier lieu, il y a la Communauté de communes des Villes d’Oyse qui a pris sous son aile la création de la Sodepack dans son hôtel d’entreprises de Charmes. Ensuite, sur la zone Evolis, c’est la Communauté de communes Chauny-Tergnier et la Société pour l’immobilier d’entreprise de l’Aisne (SIMEA) qui ont pris le relais. Du côté des partenaires privés, il y a d’abord Unidel Investissements, actionnaire à 80 %. Avec l’augmentation de la demande, il y a eu automatiquement une hausse de l’approvisionnement. D’abord conditionneur à façon, la Sodepack a confié ce dernier domaine et la gestion des stocks à NRJT, qui intervient directement au cœur de l’entreprise. Saint-Gobain développement apporte ses savoir-faire en matière d’organisation, de financement des emplois, et d’interface avec d’autres sociétés. Un travail qui se traduit une réflexion sur la mise en place de la «méthode des 5s», tirée du japonais Toyota et qui se résume avec le mot ORDRE : ordonner, ranger, dépoussiérer (découvrir les anomalies), rendre évident, être rigoureux.

Quinze jours après l'annonce de la création d'une nouvelle unité de conditionnement à Charmes, le «grand patron» a annoncé un nouveau renfort de personnel à l'unité ternoise. «Vingt, voire vingt-cinq embauches prévues dans les six prochains mois».

Cette nouvelle vague d'embauches succédera à celle du mois de novembre dernier qui s'élève à dix-sept emplois nouveaux, portant l'effectif actuel à cent six salariés et une trentaine d'intérimaires. Il pense réduire progressivement le nombre d'intérimaires au profit de contrats à durée indéterminée mais «nous devrons conserver un volant incompressible d'intérimaire pour faire face aux variations de charges saisonnières».

Le chiffre d'affaire de l'entreprise est passé de 6 à 12 millions d'euros en un an ; un doublement pur et simple qui propulse l’entreprise d'une zone de perturbations à une nouvelle ère de prospérité. «En décembre 2011, nous étions dans le rouge mais nous sommes repassés en positif en ce mois de décembre 2012».

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:52

Le 15 novembre dernier, le tribunal de commerce de Sedan a mis en redressement judiciaire la Petite Brasserie ardennaise. Implantée route de Saint-Laurent, la PME carolomacérienne créée le 15 septembre 1997 et qui fabrique trois types de bières (ambrée, blonde et stout) sous les noms d'Oubliette (le produit phare de la société), blanche et Arduinna a connu ces derniers mois quelques tourments.

Un plan de redressement devra être présenté le 17 janvier devant la juridiction consulaire. Un investisseur extérieur qui connaît bien la réputation de la PBA et se dit prêt à s'engager financièrement.

PBA produit entre 800 et 1 000 hectolitres de bière par an.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:35

Les élus des onze communes du SIVOM Chauny-Tergnier-La Fère réunis mardi soir en mairie de Tergnier ont trouvé la note plutôt salée et surtout la demande infondée. Comme leurs collègues des autres communes sous contrat avec l'Agence de l'eau Seine Normandie, ils ont reçu de cette dernière une demande de régularisation de la redevance de pollution domestique. Et comme l'ont souligné tour à tour les maires de Chauny et de Tergnier, les montants réclamés sont particulièrement élevés : 206 356 euros pour le premier et 286 381 pour le second.

Le président du SIVOM a interpellé le président de l'Union des maires de l'Aisne sur ces sommes que l'Agence de l'eau réclame de manière rétroactive. Le maire de Chauny conteste l'interprétation des textes sur lesquels la demande est fondée et informe qu'il met en œuvre les procédures nécessaires pour parvenir à «l'annulation de la créance».

Il a proposé à l'assemblée d'adopter une résolution commune qui donnera plus de force au refus d'accepter le versement rétroactif d'un «moins perçus» qui porte sur une période de cinq années.

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 17:08

Le Grand Troyes a voté un crédit d'intervention en faveur de l'opération de sauvetage de la société AT France (les andouillettes Lemelle) à hauteur de 250 000 €. Le site de l'entreprise a été racheté par le conseil général pour 1,7 M€. Les modalités d'intervention du Grand Troyes, qui pourrait soit prêter la somme au conseil général soit participer à l'achat du site, devront être définies avant la fin de l'année.

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