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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 09:14

Le tribunal de commerce de Sedan a accordé, hier après-midi, une nouvelle prolongation d'activité de quatre mois à la Société ardennaise d'essieux.

Cette ancienne filiale du groupe Thomé-Cromback de Nouzonville, créée en 1947 puis et déplacée en 1981 à Ham-les-Moines, spécialisée dans la fabrication d'essieux routiers pour remorques et semi-remorques, avait été placée en redressement judiciaire le 6 décembre 2012, suite à un très net ralentissement de son activité.

En février, le licenciement de 30 des 97 salariés avait été acté par le tribunal, qui avait accordé une première prolongation.

Un nouveau sursis (pour étudier d'éventuelles offres de reprise et/ou continuer en parallèle à essayer de redresser la barre) permet pour l'heure de conserver un espoir de voir la SAE ne pas allonger la liste des entreprises rayées du paysage industriel ardennais et ses salariés restants celle déjà si fournie des demandeurs d'emploi…

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 15:46

L’'ex-Pechiney puis Alcan, devenu par la suite Constellium, change à nouveau de mains. Constellium a annoncé la cession à OpenGate Capital des sites de Ham (Somme) et Saint-Florentin (Yonne).

OpenGate Capital est une société privée internationale d'’investissement, fondée en 2005.

Le directeur du site et les représentants syndicaux n'’ont pas émis de craintes pour les 78 salariés de l’'entreprise, mais il faudra dénicher de nouveaux contrats pour assurer la pérennité du site.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:08

«La création de notre Scop (Société coopérative et participative) nécessitait le rachat des actifs matériels (bâtiment, machines, stocks) et immatériels (modèles, propriété, marques) de l'usine. A l'issue de négociations, provoquées par la séquestration de l'un des actionnaires du groupe et menées à Bruxelles du 30 avril au 1er mai, nous étions convenus d'une somme de 3,1 M€. Nous manquait l'accord de Grandeco Belgique de stopper la fabrication des copies de nos modèles gravés depuis plusieurs mois, sans lequel l'équilibre économique de notre business plan était remis en cause». Ce que le groupe a catégoriquement refusé.

Propriété de Grandeco Wallfashion Group dont la mise en faillite avait entraîné la liquidation de l'usine châlonnaise au mois de janvier dernier, les modèles s'étaient retrouvés sous la coupe de deux curateurs belges dont la mission consistait à liquider les actifs de la filiale française pour dédommager ses créanciers.

Prenons l'exemple du papier peint vinyle Monrovilla actuellement en promotion. «Nous le fabriquions à Châlons-en-Champagne et le commercialisions sous la marque Côté maison - Tendance. Le groupe belge Grandeco se l'est approprié dès la mise en liquidation de sa filiale française. Il a produit de nouveaux rouleaux de papier peint à Tielt qu'il a diffusé sous la marque Déco maison - Tendance. Il a de surcroît utilisé le code-barres de notre usine. Ce qui constitue une fraude».

«En créant notre Scop en toute connaissance de cause, nous prenions le risque que le groupe belge intente une action en justice. Cette dernière aurait entraîné l'arrêt de notre production et la saisie de nos rouleaux de papier peint. Autrement dit, la Scop était morte».

Les salariés de Grandeco viennent de comprendre que dans le système capitaliste, quel que soit le mode de gestion, une entreprise est une entreprise et elle dépend de la loi "du marché". Et que c'est toujours le plus fort qui gagne.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 15:19

Plus d'un millier de structures agricoles ont bénéficié de la Pac dans le département de l'Aisne en 2012, 345 ayant touché une aide supérieure à 100 000 €, dont dix-sept attributaires de plus de 200 000 €. La plus grande somme revient à Fraileg, une société regroupant des producteurs d'endives (établie à Venduile, à la limite avec le département du Nord), avec 1,3 million d'euros. Pour d'autres entités, ce ne sont que quelques milliers d'euros qui sont versés.

À côté du centre de danse, on retrouve les gros opérateurs et coopératives agro-industrielles (Tereos, 348 000 € ; Valois Fruits 600 000 € ; Babynov, 200 000 € ; Expandis, 213 000 € ; Pommes de Picardie, 150 000 €). La société Les Fruits rouge de l'Aisne, implantée à Laon (qui bénéficie de 73 000 €), a même été attributaire d'une aide de 152 000 € pour la société civile immobilière Condifruits, détentrice d'une partie de ses locaux. Ensuite, on retrouve des entités aidées dans le cadre du «fonds sucre», le Programme de restructuration national (PRN) après la fermeture de la sucrerie de Guignicourt.

Apparaissent ainsi un hôtel du centre-ville de Laon qui a obtenu, «via la CCI» explique son responsable, une enveloppe de 28 000 € pour des travaux de rénovation, et un camping de la région de Laon (27 000 €). La Chambre d'agriculture de l'Aisne, contrairement à ses voisines de la Marne et des Ardennes, a reçu des aides de la Pac. C'est aussi «dans le cadre du PRN et d'une étude portant sur la connaissance des nappes phréatiques»  qu'elle a touché 184 000 € au total en 2012.

Les collectivités ne sont pas les dernières à profiter des aides de la Pac. Les intercommunalités du Tardenois (98 000 €), du sud de l'Aisne (66 000 €), du pays de Thiérache (26 000 €) et les communes d'Hirson (12 000 €), Plomion (9 800 €) et Château-Thierry (9 400 €) figurent dans cette liste. On y retrouve aussi le conseil général avec 27 000 €, «mais ce n'est pas de la Pac, c'est le Feader dans le cadre de l'aménagement rural». Enfin des associations comme la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache (SAHVT) apparaît aussi parmi les attributaires des aides agricoles de l'Europe (13 000 € en 2012).

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 15:08

Si le champagne Roederer doit rembourser 2,5 millions d'euros, «un projet de développement à l'export qui n'a pas été réalisé» selon la direction, c'est la distillerie Goyard qui décroche la plus grosse aide de la Marne en 2012 avec 2,2 millions d'euros pour «la collecte et la transformation des marcs de raisin (issus des vendanges de champagne) en alcool qui entre ensuite dans la composition des bio-carburants».

Le Sieprur, Syndicat intercommunal d'études et de programmation de la région urbaine de Reims, a reçu 111 000 € en 2012, pour des travaux ingénierie. Quant à l'association de développement économique de Vitry-le-François et de son arrondissement, c'est une aide de près de 200 000 € au titre de la PAC dont elle a bénéficié pour «financer les postes ingénierie». Enfin, le Comité interprofessionnel du vin de champagne, a touché 347 000 € en 2012 pour «un programme pluriannuel d'actions de communication en faveur de la protection de l'appellation Champagne aux États-Unis».

Eh oui, la Pac n'est pas réservée aux agriculteurs et éleveurs !

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 15:04

Parmi les centaines de structures agricoles bénéficiaires de la Pac dans le département des Ardennes, 74 ont touché plus de 100 000 € d'aide en 2012, dont trois, des GAEC, attributaires de plus de 200 000 €.

Pour d'autres, ce ne sont que quelques milliers d'euros qui leur sont versés.

Dans les Ardennes, ce sont surtout les collectivités qui dénotent dans la liste des attributaires. La commune de Deville, sur les bords de la Meuse, a touché 300 000 €, mais on ne trouve trace que de «150 000 € pour le financement de la maison pour tous et 50 000 € pour l'aménagement du cabinet médical…» La com'com de l'Argonne ardennaise a touché 285 000 € «pour l'élaboration du document d'objectif des sites Natura 2000». Enfin, l'agence locale de l'énergie (ALE 08) a bénéficié de près de 25 000 € en 2012 pour l'organisation, en 2010, du 2e salon bio-gaz «Au cœur de nos fermes».

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:05

Soumis à un contrat de revitalisation depuis qu'il a abandonné son site revinois, Ideal Standard s'emploie, depuis le 15 septembre 2011 et pour une durée de trois ans, à effacer la dette sociale qu'il a laissée dans les Ardennes avec la suppression de 142 emplois qui a précédé la fermeture de l'entreprise de la Bouverie. Pour cela et jusqu'au 14 septembre 2014, le groupe américain doit contribuer à reconstruire ou renforcer le même nombre d'emplois.

Selon les derniers comptages réalisés par les services de l'État, 119 emplois pour une enveloppe financière de 359 000 euros ont déjà été validés dans le cadre de cette procédure. 38,5 emplois ont été effectivement créés. Les autres ont été préservés, sauvegardés ou développés (passage, par exemple, d'un CDD en CDI à temps plein ou partiel). Quinze entreprises en développement ou ayant besoin d'un coup de pouce salvateur ont ou vont être concernées par cette aide à laquelle les entreprises de plus de 1 000 salariés sont contraintes par la loi. Dans les Ardennes, quatre autres fonds du même type sont recensés. Ils concernent Nexans à Fumay, Delphi à Donchery, PSA à Charleville-Mézières et le fonds départemental mutualisé.

Le territoire concerné par ce fonds qui comprenait d'abord les cantons de Revin, Nouzonville, Monthermé, Renwez et Rocroi a été étendu à tout l'arrondissement de Charleville-Mézières.

«Outre cette convention de revitalisation dans laquelle il va engager 808 320 euros, Ideal Standard s'est aussi engagé à assurer la dépollution et le désamiantage du site industriel abandonné. Et une fois ce chantier, encore en cours, achevé, toute cette réserve foncière (près de 4 hectares), sera cédé pour l'euro symbolique à la ville qui pourra ainsi, à partir de 2014, opérer sa reconversion et sa réindustrialisation en accueillant des investisseurs».

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 09:55

Une opération de contrôle des personnes et des véhicules s'est déroulée hier matin à proximité d'une grande enseigne de bricolage à Prix-lès-Mézières. Cette action de contrôle a été réalisée dans le cadre du comité opérationnel départemental anti-fraude (Codaf).

«En général, nous nous rendons avec les agents de l'Urssaf sur les chantiers de BTP pour vérifier la régularité des statuts de l'entreprise, des employés…, cette fois-ci nous avons décidé d'aller à proximité de l'endroit où nombre d'artisans viennent s'approvisionner».

Bilan de l'opération : 32 véhicules et 42 personnes ont été contrôlés. «Toutes les identités ont été relevées et si à l'étude de leur dossier une irrégularité est décelée, une action peut être menée en direction de l'employeur avec une enquête de l'Urssaf pour dissimulation de travail».

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 10:25

On connaissait les nombreuses compagnies pétrolières qui convoitent le pétrole que renfermerait le sous-sol du Bassin parisien. Une de ces compagnies est même prête à venir du bout du monde, l'Australie, pour rechercher de 'or noir dans le Sézannais.

Selon le ministère du Développement durable, à ce jour, une dizaine de demandes de permis de recherches d'hydrocarbures concernent le sous-sol du Sud-Ouest marnais. Il y a aussi une entreprise française qui s'intéresse au potentiel géothermique du secteur.

Et voilà que l'on apprend que la roche du Sud-Ouest marnais fait aussi saliver un célèbre milliardaire, l'américain George Soros, 30e fortune mondiale (avec 20 milliards de dollars). Sa société Soros Fund Management est impliquée dans une société basée en Angleterre et baptisée Quantum Partner LP. Cette dernière société possède un peu moins de 12 % d'une compagnie pétrolière basée à Londres qui s'appelle San Leon Energy.

Cette compagnie pétrolière possède notamment des activités dans plusieurs pays d'Europe (Pologne, Albanie, Roumanie, Irlande) et au Maroc. En France, la compagnie pétrolière a déposé une dizaine de demandes de permis de recherches d'hydrocarbures. Trois concernent le Sud-Ouest marnais, de Sézanne à Epernay en passant par Vertus et Fère-Champenoise.

Deux de ces demandes ont été déposées par la société anglo-canadienne Realm Energy, qui a depuis été rachetée par San Leon. Cette dernière a donc repris les permis déposés par Realm. San Leon a déposé en son nom propre une dernière demande de permis de recherches, parue au journal officiel en février dernier. Cette demande concerne deux zones comprises entre Fère-Champenoise et Vertus ainsi qu'entre Fère et Sézanne.

La société San Leon précise qu'elle est prête à investir, «4 100 000 euros au cours de la première période de validité du permis, soit 8 527 euros par kilomètre carré et par an».

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 10:56

Dans l'article "Que deviennent les verreries rémoises ?", il était dit qu'une seule verrerie, près d'Epernay, fabriquait encore des bouteilles de champagne, le reste provenant d'Espagne et du Portugal.

La verrerie OI de Reims, qui emploie 240 salariés, en fabrique toujours. 54 % du marché champenois est dans l'escarcelle d'OI. 170 millions de bouteilles de champagne sortent chaque année de l'usine, toutes destinées au marché champenois. L'usine rémoise fournit donc plus de la moitié des grandes maisons de champagne et «petits» viticulteurs de la région.

«Nous avons rallumé le four 3 le 3 janvier, il a commencé à produire le 16 janvier. Nous l'avions arrêté temporairement en 2012 suite à la baisse importante de la vente de vin, car ce four était aussi consacré aux bouteilles de vin pour environ 50 % du temps». OI s'apprête à recruter dans son usine rémoise, chose extrêmement rare en ce moment !

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 09:20

Le tribunal de commerce de Troyes a placé la SAS NCB, de Clérey, en redressement judiciaire. Cette société, spécialisée dans la location de matériel de jardinage avec ou sans chauffeur, emploie cinq salariés, dont la gérante salariée, et deux apprentis.

Créée en 1986, la SAS NCB s’occupe également de préparation de sols (engazonnage et terrains de football), de clôtures et d’aménagements (pose de rondins, jardinières, création de boulodromes). Elle travaille avec des grandes surfaces, des collectivités locales, des administrations ou des particuliers.

C’est pour faire face à un problème passager de trésorerie que la société a été placée en redressement.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 14:04

Mercredi, devant la sous-préfecture et en présence de nombreux salariés, le maire de Bar-sur-Aube a annoncé son intention de racheter les actifs d'Atmospheres interiors dont les fameuses machines. Si une collectivité a déjà racheté les bâtiments d'une entreprise pour la sauver, beaucoup plus rarement une collectivité territoriale a acquis des machines pour ensuite les louer en crédit-bail.

Gilles Silberman, vice-P-DG de Cauval Industries, souhaite en effet reclasser dans un premier temps 50 salariés d'Atmospheres Interiors dans une autre société du groupe, Diva. Cette dernière créerait alors un établissement secondaire à Bar-sur-Aube où se poursuivrait la fabrication de canapés.

Un conseil municipal extraordinaire a été convoqué le 5 avril pour évoquer le sujet avec les élus. Au cœur des discussions, il y aura bien sûr le prix des machines. Compte tenu de l'ancienneté du matériel, de la menace des salariés de ne pas les laisser partir et du manque d'acquéreur, leur coût ne devrait pas s'envoler. Reste en tout cas à faire une offre qui soit acceptable par le tribunal de commerce. Seconde opération envisagée, le rachat des actifs incorporels (gabarits, moules et modèles) du fabricant de canapés de Sévérac-le-Château. À la clé, 50 emplois supplémentaires.

«Si la Ville n'est pas autorisée judiciairement à déposer une offre, nous le ferons par l'intermédiaire d'une société d'économie mixte, comme souhaitent faire les cadres de Sévérac-le-Château. De toute façon, on trouvera quelque chose. Nous avons demandé l'assistance du ministère du Redressement productif et de [ses] avocats».

Un précédent existe pourtant dans l'Aube. La Ville de Romilly a en effet racheté l'été dernier le matériel et la clientèle du cinéma Éden pour 12 000 €. Mais il s'agissait là d'un cinéma dont la Ville était déjà propriétaire des bâtiments.

La Ville dispose encore d'un peu de temps pour finaliser son offre. La liquidation judiciaire devrait être prononcée le 8 avril mais l'administrateur judiciaire devrait demander une prolongation de l'activité.

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