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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 10:39

Le vent serait-il en train de tourner en ce qui concerne l'éolien ? Le Grand-Est est la première région de France dans ce secteur. Trop d'installations, très vite... jusqu'à saturation notamment dans le paysage haut-marnais. La Préfecture a pris ses dispositions. Les autorités ont décidé de ne plus autoriser de nouveaux projets jusqu'en 2019. Le département a déjà dépassé, avec 3 ans d'avance, les objectifs fixés (à l'époque par la Champagne-Ardenne), en terme de production d'énergie éolienne.

 

Il y a actuellement 115 éoliennes en fonctionnement pour une puissance de 346 MW (1 027 en Champagne Ardenne pour une puissance de 2 154 MW).

 

 «Il y a beaucoup d'éoliennes, il y a des endroits remarquables comme Langres ou Colombey qui ont été un petit peu abîmés».

 

L'avis du préfet de Haute Marne ne semble pas partagé par celui des Ardennes qui d'accorder l'autorisation de construire le 1er parc éolien européen (Mont des 4 Faux) avec 63 éoliennes (sur les 71 demandées), ce malgré l'avis négatif du commissaire enquêteur. Mais il ne faut pas oublier qu'EDF, en contrepartie, a accepté de financer toute ou partie du remplacement du radar militaire qui se trouvait sur l'ex BA 112...

 

 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 12:15

En 2015, Colas présente sa route solaire Wattway. La société cherche alors des collectivités pilotes pour tester le procédé en conditions réelles. La Ville de Châlons, qui a repéré l’innovation, pose sa candidature.

D’ici l’été, une portion de 50 m2 de bitume sera recouverte, rue Thiers, de dalles photovoltaïques de quelques millimètres d’épaisseur. Les dalles, recouvertes de résine pour reconstituer un «effet bitume», capteront donc la lumière du soleil pour la transformer en énergie. Le devenir de celle-ci reste à définir : elle sera soit réinjectée dans le réseau EDF, soit utilisée pour alimenter les nouveaux équipements du centre-ville. Parmi les pistes, l’alimentation d’un système d’éclairage public plus écologique ou des totems digitaux qui prendront place prochainement au cœur de la cité.

Son coût : 160 000 €, subventionnés à 80 % par l’État, car s’inscrit dans le programme Territoire à énergie positive pour la croissante verte (TEPCV).

La phase de test prendra fin en 2018. Si les résultats sont concluants, le procédé sera pérennisé.

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20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 10:47
Socle d'une éolienne

Socle d'une éolienne

En 2010, 6 éoliennes ont fait leur apparition à Leffincourt. Sur le secteur, on compte 16 turbines qui alimentent 35 000 foyers.

Pour que les éoliennes ne provoquent pas le vent de la discorde, le maire a décidé de consulter la population sur un projet d'extension du parc éolien.

Une volonté de concertation bien accueillie par la population. D'ailleurs, au bureau de vote installé en mairie, la consultation mobilise. 123 inscrits sont amenés à se prononcer, 69 personnes votent. Résultats : 41 disent non à l'extension du parc éolien, 28 disent oui.

7 éoliennes de plus, c'est 7 éoliennes de trop.

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 16:39
A qui sert l'éolien produit en Champagne Ardenne ?

Au 1er novembre 2016, on recense 95 parcs éoliens pour 934 éoliennes pour une puissance de 1 928 MW et une production de 2 451 GWh. Cette production représente 5,69 % de la production totale d’électricité (le nucléaire, avec les centrales de Chooz et Nogent, avec environ 37 5000 GWh, représente 87 %).

Pour la région Grand Est, la production éolienne, en augmentation de 30 % par rapport à 2014, représente 5 166 GWh sur une production totale d’électricité de 107 472 GWh (4,81 %), la part du nucléaire représentant 79,31 % avec 85 234 GWh.

Mais cette énergie sert-elle aux habitants des secteurs ? Non si on en croit l’Est éclair de ce jour.

Depuis 9 mois, la société RTE (Réseau de transport d’électricité) installe un transformateur nouvelle génération sur le site de la centrale électrique de Méry. Il va permettre à la société de faire transiter plus de 200 mégawatts (MG) d’électricité éolienne des parcs éoliens aubois vers d’autres zones de consommation. «La région produit aujourd’hui quatre fois plus d’électricité que ce qu’elle n’en consomme. Ce surplus de production dû à l’éolien est évacué vers d’autres régions déficitaires en production», explique le directeur du Groupement maintenance réseau (GMR) Champagne-Morvan. Cette électricité sera transportée, principalement vers la région parisienne mais aussi vers d’autres régions et même à l’étranger (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse…).

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 10:05

Après trois années d'expérimentation, Enedis (ex-ERDF) a présenté les résultats de Venteea, plus gros projet de stockage de courant par batteries en France métropolitaine. L'installation, située à Chervey (Aube), était constituée de deux conteneurs de batteries lithium-ion de 2 mégawatts, posés au milieu d'une ferme éolienne au sud de Troyes, pilotés par ordinateur et capables de fournir 1,3 mégawattheure de courant à 3 200 clients. Il a permis d'améliorer le pilotage du réseau électrique et de mieux intégrer les énergies renouvelables.

"C'est une réussite et les objectifs sont atteints", Enedis ayant réussi à "optimiser la gestion du réseau en utilisant un dispositif de stockage" dans un contexte de production d'électricité renouvelable. L'expérience a notamment permis de tester l'installation de capteurs en divers endroits du réseau pour mesurer de manière plus fine la tension électrique, élément capital pour assurer une fourniture du courant de qualité. "Quand les éoliennes s'arrêtent parce qu'il n'y a plus de vent, les capteurs le voient dans les 10 minutes, donc on a un temps de réaction très court" par rapport à ce qu'il est possible de faire aujourd'hui. "C'est une première française et sans doute qui dépasse les frontières de la France", précisant qu'elle a même débouché sur le dépôt de deux brevets.

La réglementation interdit à Enedis, gestionnaire du réseau de distribution, de posséder et d'exploiter des moyens de stockage de courant, mais des producteurs d'électricité pourraient être intéressés.

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 15:06

La France a interdit en 2011 le recours à la fracturation hydraulique, réputée polluante, pour explorer les ressources de notre sous-sol en gaz et huiles de schiste. Mardi, la ministre de l’Environnement a dit vouloir «examiner juridiquement» l’interdiction d’importer en France cet hydrocarbure controversé.

Depuis le boom du gaz de schiste à la fin des années 2000, le continent américain, très gros consommateur d'énergies fossiles, se réservait en effet l'intégralité de sa production. Mais les volumes puisés dans son sous-sol sont tels que les Américains commencent désormais à inonder le marché mondial. Le 15 mars, une première cargaison de 85 millions de mètres cubes de gaz de schiste en provenance de la Louisiane est ainsi arrivée sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) au Brésil. Un mois plus tard, c'était au tour de l'Europe de bénéficier des premières livraisons. Le 26 avril, le « Creole Spirit », affrété par le groupe gazier texan Cheniere Energy, a débarqué dans un port du sud du Portugal. Dans ses cuves, l'équivalent d'une semaine de consommation du pays.

La France veut, elle aussi, avoir sa part du gâteau. L'an dernier, les deux grands énergéticiens nationaux, EDF et Engie, ont signé une série de contrats avec Cheniere. Et, pour EDF, les premières livraisons dans l'Hexagone pourraient avoir lieu dès le mois de juin, grâce à d'importants travaux réalisés dans son terminal méthanier de Dunkerque (Nord).

Dix permis de recherches d’hydrocarbures conventionnels ont été octroyés dans l’Aisne (1), la Marne (8) et les Ardennes (1). Ce dernier couvre 1176 km2 ! Une trentaine de demandes de permis sont à l’instruction dont une vingtaine dans la Marne et huit dans l’Aisne. Aucun dans les Ardennes.

Près de Château-Thierry, les adversaires résolus du gaz de schiste veulent rester «vigilants».

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 20:32

Une nouvelle usine capable de produire, à partir de matières végétales, un nouveau substitut pétrolier va être construite d’ici trois ans sur le site de Pomacle-Bazancourt, près de Reims. Le projet est porté par le groupe coopératif sucrier Cristal Union, dont le siège est à Reims, et la start-up Global Bionenergies, installée à Évry. A la clé une cinquantaine d’emplois.

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 10:23
L’éolien en Alsace Champagne Ardenne Lorraine

Dans la région ACAL, on compte 270 installations pour une puissance de 2580 MW raccordés au réseau (1 418 MW pour Champagne Ardenne, 719 MW pour la Lorraine et 12 MW pour l’Alsace) avec 216 MW de nouvelle puissance raccordée en 2015.

La région Champagne-Ardenne est la première région française en matière de production d’énergie éolienne, devant la Picardie et la Bretagne. En 2014, la production régionale a couvert 28 % de la consommation de la Région soit 2 364 GWh (l’équivalent de 480 000 foyers). Plus de 2 800 MW seront installés à horizon 2020, soit une part de 15 % de l’ambition nationale et l’équivalent de deux réacteurs nucléaires.

5,8 % de la consommation électrique est couverte par la production éolienne. Environ 700 emplois sont issus de la filière éolienne. L’objectif en Alsace, qui compte peu d’éoliennes, ayant misé davantage sur le solaire) est de raccorder 100 MW. Le défi est de doubler la production en Alsace-Lorraine à l’horizon 2020

Dans le Sud des Ardennes, un parc éolien géant devrait voir le jour en 2019. Le parc du mont des Quatre Faux, lancé en 2005 par la société Windvision et racheté en 2014 par EDF Énergies Nouvelles, s'étendra sur huit villages. 71 éoliennes de 200 mètres de haut y produiront l'équivalent de la consommation domestique de 280 000 personnes, ce qui en fera le parc le plus puissant de France.

En 2012, dans la région, l’éolien raccordé au réseau, avec 1 818 MW, représentait 10,8 % de la puissance raccordée, loin derrière le nucléaire (12 580 MW et 73,4 %), juste derrière l’hydro-électrique (2 352 MW et 13,7 %) et devant le solaire (395 MW et 2,3 %). L’éolien raccordé au réseau représentait 24,2 % la puissance au niveau national, le nucléaire 19,9 %, l’hydro-électrique 9,2 % et le solaire 10 %.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 18:48
Manifestation contre le projet d'installation d'éoliennes

Alors que la Champagne-Ardenne est la région française qui compte le plus de parcs éoliens, une centaine de personnes ont manifesté ce samedi à Langres contre l'énergie éolienne.

L'association Les Vues Imprenables organisait ce samedi une manifestation contre la trentaine de projets éoliens en cours ou prévus, représentant près de 200 éoliennes de 3 MGW, hautes de 182 m en bout de pale, dans un rayon de 40 km autour de la ville de Langres.

Le but de cette initiative était de rassembler des associations locales venues de Bourgogne Franche-Comté, d'Alsace Champagne-Ardenne Lorraine. Selon elles, les éoliennes sont coupables tout à la fois de détruire la santé, de défigurer les paysages, de faire disparaître les élevages, sans parler de nombreux autres inconvénients. Outre ses nuisances supposées, l'énergie éolienne est également qualifiée de trop intermittente.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 13:08

Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont accordé trois permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures sur le territoire français, dont un dans la Marne, et en ont prolongé deux autres, à quelques semaines de l'ouverture de la conférence mondiale sur le climat COP 21.

Les trois premiers permis, signés par les ministres de l'Ecologie et de l'Economie le 21 septembre et publiés au journal officiel ce mardi 29 septembre, sont dits de Champfolie (Seine-et-Marne), Herbsheim (Bas-Rhin) et Estheria (Marne). Deux prolongations, dites de Bleue Lorraine (Moselle) et de Juan de Nova (Terres australes et antarctiques françaises) ont également été signées.

Mais à quelques semaines de la COP 21, la grande conférence mondiale sur le climat, ces arrêtés ministériels font tâche pour les militants écologistes. Une vingtaine d'ONG, d'associations et de collectifs de défense de l'environnement.

D'autant que le président François Hollande, dans une allocution du 21 juillet dernier sur le développement durable et l'énergie, avait déclaré qu' "un accord sur le climat signifie renoncer à utiliser 80 % des ressources d’énergies fossiles facilement accessibles dont nous disposons encore. Nous pouvons le vivre comme une contrainte – cela en est une – mais aussi comme une opportunité pour bâtir un monde plus sûr et plus équitable et développer grâce aux progrès technologiques les énergies solaires, éoliennes, géothermiques, hydroliennes, c'est-à-dire les énergies renouvelables qui deviendront à terme la norme et non plus, comme aujourd'hui, l’exception".

Les militants écologistes craignent aussi que ces entreprises pétrolières ne profitent de ces permis pour se positionner sur le territoire français en vue d'une révision future de la loi sur l'extraction du gaz de schiste. En France, la fracturation hydraulique, qui permet d'exploiter le gaz de schiste, est en effet interdite depuis 2011 pour des raisons environnementales et Ségolène Royal a rappelé à plusieurs reprises son opposition ferme à ce procédé.

Dans la Marne, c'est l'entreprise suédoise Lundin International, qui a obtenu le permis "Esthéria" sur la commune de Vert-Toulon. La société est déjà bien implantée dans l'exploitation de pétrole en Champagne-Ardenne. Une exploitation totale qui représentait tout de même, en 2008, 20 % de la production française avec 177 408 tonnes de pétrole, soit 1 185 600 barils sortis des exploitations champardennaises.

En Champagne-Ardenne, 49 permis sont encore en attente d'autorisation, dont 26 dans la Marne.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 16:09
Faire du gaz avec du maïs : c'est possible !

Faire du gaz avec du maïs : c’est déjà une réalité dans l’Aube. À Thennelières, au pied de l’échangeur autoroutier de l’A26, un céréalier-betteravier n’a pas hésité à investir 3,6 M€ pour construire son site de méthanisation. On les voit même de loin ces trois grands chapiteaux de 23 à 32 mètres de diamètre sous lesquels seront produits 13 GWh de biométhane chaque année avec beaucoup de maïs (85 %), un peu de lisier de vache (10 %) et une pincée de seigle.

«De quoi chauffer pendant un an plus de mille logements ou faire rouler 120 bus au GNV, le gaz naturel vert» précise le technicien, chargé de la communication chez GrDF. Il ne tarit pas d’éloges sur cette nouvelle manne énergétique : «En France, à l’horizon 2050, 73 % du gaz circulant dans le réseau de distribution sera du gaz vert».

Les tarifs d’achat du biométhane varient entre 4,5 et 9,5 c€/kWh, auxquels il faut ajouter une prime comprise entre 2 et 3 c€/kWh si les intrants sont composés exclusivement de déchets ou de produits issus de l’agriculture ou de l’agro-industrie, de 0,5 c€/kWh si les intrants sont exclusivement composés de déchets ménagers et entre 0,1 et 3,9 c€/kWh pour des intrants composés de boues de station de traitement des eaux usées.

Une affaire très rentable !

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 10:17
Première centrale solaire au sol dans la Marne

Cette installation constituée de 11 hectares de panneaux photovoltaïque est située à Bétheniville sur l'ancienne distillerie Cristal Union. Le projet a été développé par la direction Nord de Quadran, située à Châlons-en-Champagne, qui a aussi géré la construction et assure désormais l'exploitation et la maintenance de la centrale.

Selon le constructeur Quadran, la réalisation de ce projet aurait généré près de 3 millions d'euros de chiffre d'affaires pour les entreprises de la région.

Grâce à ses 21 000 panneaux photovoltaïques, la centrale de 5,3 MWc devrait produire 5,5 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique hors chauffage de 4 700 personnes, presque 4 fois la population de la commune. Elle éviterait également chaque année le rejet de 1 900 tonnes de CO2.

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