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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 12:33

L'histoire se déroule pendant l'hiver 2011, plus précisément début novembre. Suzel reconduit un enfant de quatre ans au domicile de sa famille d'accueil, comme d'habitude. Le petit garçon entre dans la maison, ouverte, avant que l'accompagnatrice reparte. Problème, il n'y avait personne pour accueillir l'enfant.

Une poignée de jours plus tard, la femme est mise à pied par son employeur, Lastrad, association qui transporte des personnes handicapées et déficientes, en l'occurrence pour le compte de l'hôpital de jour. Une «mise à pied conservatoire» qui durera 14 jours, «alors que le règlement intérieur stipule que ça ne peut pas dépasser huit jours», un premier reproche formulé par le délégué du syndicat ouvrier qui défend la plaignante.

Embauchée en CDI à temps partiel en janvier 2008, puis à temps complet, cette dernière conteste son licenciement, que le délégué syndical qualifie «d'abusif». Pour lui, «il n'y a pas de faute grave ni de motif à licencier, peut-être une réprimande tout au plus. Elle devrait toucher ses indemnités de licenciement». Ce qui n'est pas le cas quand il y a «faute grave».

La responsabilité incombe-t-elle à l'accompagnatrice qui ne s'est pas assurée de la présence d'adultes dans la maison ou à la famille d'accueil qui n'était pas là à son arrivée ? Toute la question est là.

Le conseil de prud'hommes rendra sa décision le 10 décembre.

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