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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 14:25

Malgré l'opposition des 3 conseils généraux et du conseil régional de Picardie,  le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), a signé le 28 décembre le projet régional de santé (PRS) fixant les grandes lignes de la politique sanitaire en Picardie jusqu'en 2017.

Le directeur général a retenu plusieurs amendements permettant de concilier proximité, qualité et graduation des soins. Parmi ceux-ci, le maintien des unités de soins intensifs en cardiologie dans les établissements de santé disposant d'un service de cardiologie et l'évaluation pour le maintien d'un troisième site de réanimation sur le territoire de santé Aisne sud, réalisé d'ici 2015. Concernant le sud de ce territoire, le PRS indique que l'offre de recours régional est située à Reims, en considérant que les patients du sud de l'Aisne doivent aussi bénéficier de coopérations médicales renforcées entre les hôpitaux de Soissons et de Château-Thierry.

Pour le président du conseil régional qui considère que l'état de santé de la Picardie, avec tous ses indicateurs plaçant la région en dernière ou avant-dernière position, nécessite un élan sans précédent de solidarité nationale, c'est notoirement insuffisant. Difficile de se contenter d'aides au goutte-à-goutte lorsqu'on appelle de ses vœux un plan Marshall…

«Notre avis n'est que consultatif mais pour le financement nous sommes opérationnels. Alors, s'il veut un rapport de force, il l'aura. Avant on disait oui systématiquement aux demandes de l'ARS, maintenant on posera nos conditions».

Les laboratoires du CHU d'Amiens ont coûté 25 millions d'euros à la Région.

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